"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 30 décembre 2009

SILEX

Silex (œuvre contemporaine)
La fin de l’année est toujours l’occasion de distributions de friandises. L’association « Bihorel avec vous » n’a pas manqué à la tradition en déposant dans nos boites aux lettres un paquet de guimauve. Entre jeu de mots trouvé dans le rebut de l’almanach Vermot (pas de dialogue avec dialoge), abandon de poste façon Jospin (maîtresse Arson qui rend ses aiguilles et son tricot en plein mandat au comité de quartier), un édito à fleuret moucheté et autres billets qui posent des constats mais ne lèvent pas un seul moyen d’action, la lecture du Silex n°6 nous laisse en fin de bouche le goût sirupeux du démocratiquement correct.
Mais rien d’étonnant au fond à cela. Après tout les socialistes ne sont pas mécontents de voir le maire faire le sale boulot qu’ils auraient eux mêmes accompli s’ils avaient été élus. Et puis le mécontentement généré sera toujours bon à capitaliser l’instant venu et cela leur permettra d’invoquer s’ils arrivaient aux affaires « l’héritage ».
Mes chers compatriotes, lisons entre les lignes. Si l’on y prête suffisamment attention, ce que les socialistes reprochent au maire c’est de confondre « urbanisme et immobilier» (édito de Fred Duval). Ce qui les différencie ce n’est pas la préservation de l’existant ou du cadre de vie à Bihorel, pas plus qu’une différence sur le cos, la hauteur à l’acrotère ou le minimum parcellaire. Non, ce qui les différencie c’est la finalité des constructions à venir. Ils sont d’accord avec le maire pour « renouveler » Bihorel et ne s’opposent à lui que sur l’objet de ce qui sera bâti.
Si l’on fait simple, il y a deux écoles :
-La première, celle du freluquet, qui consiste à faire cadeau à des promoteurs, d’un règlement (le PLU) leur permettant de réaliser des opérations immobilières qui leur remplira les poches, ceci au détriment du cadre de vie des bihorellais. Après quoi, les promoteurs redevables s’acquitteront de leurs dettes en sponsorisant les futures campagnes électorales du freluquet à la députation ou autres fonctions républicaines sensées servir l’intérêt général (joke).
- La deuxième, celle des socialistes, qui consisterait à construire du logement social ou des équipements collectifs, par le biais d’un PLU qui permettrait la réalisation de ces constructions, ceci sur le dos du cadre de vie des bihorellais, constructions financées par de l’endettement de la commune et/ou de la hausse des impôts locaux et qui, in fine, remplirait les poches de promoteurs privés, futurs sponsors de campagnes électorales socialistes.

Pour Pascal Houbron et Benoit Pétél, le bihorellais est un égoïste encroûté dans son immobilisme.
Ne nous y trompons pas, les socialistes bihorellais au pouvoir sauraient tout comme Pascal Houbron ce qui est bon pour nous sans prendre soin de nous poser la question et ils passeraient leur projet de mixité sociale et culturelle tout autant en force que s’apprête à le faire Houbron, drapés dans les habits de la légitimité du suffrage universel et d’une concertation bidon.
Alors pour donner le change, nous assistons à un nouvel épisode de « je te sers la soupe, tu me repasses les plats » dont les plus belles illustrations sont ces articles/commandes de presse (paris normandie/bulletin de Rouen) où l’opposition officielle s’oppose et où la majorité se raidit.
Bref, nous sommes en plein Vaudeville: Fred claque les portes et à tour de rôle c’est Pascal ou Benoît qui est dans le placard. Mais le cocu, c’est toujours le bihorellais!

C’est à la lecture du Bihorel Mag de Décembre que l’on mesure le mieux tout le déterminisme qui muscle l’action des socialistes à Bihorel surtout lorsqu’ils en appellent à Gandhi dans leur billet pour dénoncer les projets du freluquet.
La feuille de route des socialistes bihorellais pour 2010 s’inspirera de « l’ahimsa » du Mahatma Gandhi: protestation contre le PLU par jet de chamallows sur les pelleteuses et manifestation avec des fleurs dans les cheveux face aux promoteurs tout en éparpillant des pétales de roses sur le parvis de la mairie avec le Président Duval au sitar indien.
La majorité municipale a raison : le climat insurrectionnel qui règne dans la commune est malsain!

Constantin Dragasès

1 commentaire:

  1. La mixité sociale ? arrêtons de jouer les autruches ; personne n'en veut ou plutôt tout le monde ...mais ailleurs

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