"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 30 décembre 2009

VAPEURS

Arracheur de dents (oeuvre contemporaine)
« Dans quelle langue faut-il l’écrire ? », nous demande un Pascal Houbron que la critique visiblement échauffe et qui a des vapeurs. Question inutile, mon cher, avec vous, on sait qu’à l’écrit comme à l’oral vous pratiquez la langue des arracheurs de dents: celle du mensonge.
Si l’on souhaite un énième exemple, il suffit de poursuivre la lecture de l’édito du Bihorel Mag n°78. « La municipalité actuelle ne construira pas sur l’hippodrome; ne construira pas dans le square Tamarelle, ne construira rien sur l’espace des pommiers, ne construira rien sur la place de l’église… ». Le freluquet nous prendrait-il pour des benêts ? Bien sûr que ce ne sera pas la municipalité qui construira (elle n’a pas le premier centime pour le faire et cela grâce à la bonne gestion de Pascal Houbron) mais les promoteurs, eux, construiront en appliquant le PLU!
Encore un exemple ? « Vous qui êtes propriétaire, êtes vous si prompt, nous demande le bon Pascal, à quitter la commune et à laisser faire n’importe quoi sur votre parcelle ? » Si c’est à moi que l’on pose la question, je répondrai « non bien sûr » mais si la mairie préempte ma propriété lors de la vente, alors là on peut lui faire confiance pour laisser faire n’importe quoi sur mon ex-parcelle par un promoteur qui respectera le PLU.
La suite de l’édito se délaye un peu et le maire nous ressort ses antiennes essoufflées: « développement urbain de qualité et maîtrisé, protéger le cadre de vie, les paysages, les bâtiments emblématiques, blablabla…..jusqu’à « accompagner la vitalité économique de la ville ». Tiens, ça c’est intéressant ! Au moment où le maire fait courir le bruit qu’il préemptera les terrains des entreprises Delaunay et Karine, supprimer ou déplacer des emplois vers d’autres territoires que ceux de la commune, c’est sans doute cela accompagner la vitalité économique de Bihorel selon Pascal Houbron ! Situées en zone UB, ces deux belles et grasses parcelles feront de juteuses poires et de gros bénéfices pour les promoteurs grâce au PLU.
Et l’emploi à Bihorel? Allez donc vous faire embaucher ailleurs, ici on fait de l’immobilier!

Un plus un plus un, égale ? Trois mensonges.

Il est savoureux de lire la majorité municipale nous expliquer dans son billet que combattre le maire « avec tant de hargne, voire de haine », c’est ne plus respecter les règles de la démocratie. Au maire de nous montrer l’exemple en ne s’asseyant plus sur la démocratie à tout bout de champ et en arrêtant de s’essuyer les fesses avec l’expression des bihorellais (enquête publique) en déballant des projets de construction sur un terrain inconstructible alors que l’enquête publique est en cours.
Si « des procédés qui rappellent l’ultra gauche » avaient cours à Bihorel (allusion sans doute aux citations de Gandhi par les socialistes), Mesdames et Messieurs de la majorité municipale, vous seriez les premiers avertis car vous seriez déjà en camp de rééducation dans les rizières. Vous trouvez le climat insurrectionnel malsain ? Exact : le goudron et les plumes seront pour vous.

In fine, l’édito de Pascal Houbron dans le Bihorel Mag de Décembre est une illustration du paradoxe d’Eubulide (IV ème siècle avant J.C), que l’on peut résumer ainsi : « un homme déclare, « je mens ». Si c’est vrai, c’est faux, si c’est faux, c’est vrai ».
Mes Chers Compatriotes, je vous adresse mes meilleurs voeux pour 2010!
Constantin Dragasès

2 commentaires:

  1. « Vous qui êtes propriétaire, êtes vous si prompt, nous demande le bon Pascal, à quitter la commune et à laisser faire n’importe quoi sur votre parcelle ? »
    Et bien moi je dit oui , je prend'le pognon et puis basta. et tous feront de même...

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  2. "...Si « des procédés qui rappellent l’ultra gauche » avaient cours à Bihorel..."

    La branche bihorellaise de l'affaire de Tarnac !!!
    Attention aux perquisitions à l'heure du laitier...

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