"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 22 décembre 2010

Les Vantards de "Bien Vivre à Bihorel".

Beau Vit à Bihorel (dimanche 19/12/2010)

A "Bien Vivre à Bihorel", c'est vraiment une bande de vantards, car s'ils étaient réellement outillés de la sorte, ils n'auraient pas la trouille de soumettre la fusion aux Bihorellais par référendum. 
C.D
ps: mes remerciements au photographe

mardi 21 décembre 2010

Fusionnons et Taisez Vous!


Nausée, écœurement, 24 heures après le conseil municipal de ce 20 décembre, c’est la colère et l’envie d’enclencher la machine à bourre pifs qui domine encore chez moi. 
Un renégat entouré de tonnes de lâcheté, c’est ce qu’était hier soir les élus de « Bien Vivre à Bihorel » et leur chef, tous auteurs d’une mascarade dont l’épilogue déjà écrit n’est autre que la mort de Bihorel. 
Une offense faite aux citoyens bihorellais et une honte pour la démocratie. Nous y reviendrons.
CD

lundi 20 décembre 2010

Jacqueline de Romilly nous a quitté.


"Je ne suis pas très optimiste, ni pour les chères langues anciennes, ni pour la française, d'ailleurs, ni pour les humanités en général et, puis, guère plus pour l'avenir de notre civilisation. S'il n'y a pas un sursaut, nous allons vers une catastrophe et nous entrerons dans une ère de barbarie. Il y a un désintérêt et même un dédain pour la Raison et les Lumières"
Jacqueline de Romilly

dimanche 19 décembre 2010

Bien Bazarder Bihorel


Lundi 20 décembre, Conseil Municipal à 20h30, salle des mariages à la mairie de Bihorel :

Ordre du jour :
-         Il est proposé au conseil municipal d’adopter les délibérations suivantes :

1)      Le Conseil Municipal après en avoir débattu, autorise Pascal Houbron afin d’assurer son avenir politique personnel, à bazarder dans le cadre d’une fusion avec Bois Guillaume, la commune de Bihorel et ses 9.000 habitants.
2)       Le Conseil Municipal après en avoir débattu, décide de confier à un consultant  spécialisé la conception des supports d’information du public, l’organisation et l’animation du débat ainsi que la synthèse de celui-ci, d’une part parce que le Freluquet est  incapable de le faire lui même et que de toutes façons il a les chocottes d'en débattre en public avec les citoyens Bihorellais, mais aussi dans un soucis d’être certain de la mettre bien profond à ses administrés et sans oublier le coté cocasse de financer cette farce avec leurs impôts.
   Vu, le Freluquet

lundi 13 décembre 2010

Chatouillons "magouille droite"


Considéré comme un amuseur par les Verts Solidaires, catalogué de bouffon, « Zorro zéro masqué » et boite aux lettres par les Freluquetôlatres, les compliments sont toujours pour moi une motivation et une source d’inspiration. 
Aussi en cet hivernal dimanche, vous ai-je, à la façon des « Mazarinades » composé une « Houbronade ». 

Dans son p’tit costard étriqué
Petit Pascal le freluquet
Fut fait cocu par la justice
Il eut préféré que vous ne le sussiez
Car malgré que ses vieux complices
Très dévoués lui fussent
Du promoteur la bâtisse
On n’put lui mettre aucunement
Et c’est ainsi que Freluquet
Celui qui n’a pas de projet
Sûrement par derrière la glisse
L’addition de ses égarements
Il voudra que ses vieux complices
Sur nos impôts la fasse porter
Mais l’on mènera de dures luttes
Pour qu’à la fin le joueur de flûte
Fasse taire son instrument
Car comme il respire il nous ment

Bien Pétocher à Bihorel

L’écrivaillon de "Bien vivre à Bihorel" n’est pas le premier à se montrer très agacé par le fait que je signe mes billets d’un pseudonyme qui me maintiendrait dans un (très) relatif anonymat.
Mais ce besogneux n’est pas à une contradiction près. Il dénonce mon manque de courage : «dragases, Vengeur masqué et manquant cruellement de courage"...écrit-il dans un billet qu’il s’empresse, penseriez-vous  joignant la parole à l’acte, de signer de son nom.
Que nenni ! La hardiesse de ce « petit chose » ne va pas jusque là !
Signant "BVAB", il se planque ainsi derrière le nom de « Bien Vivre à Bihorel ». Les braillards de ce genre n’ont jamais entre les jambes une paire proportionnée à leur organe vocal.
Ce cher BAVB ; quelle témérité et quelle leçon de courage mais aussi et surtout quel tocard ! 
Dommage. Sur la toile depuis si peu et déjà discrédité.
C.D

vendredi 10 décembre 2010

Catastrophe, il neige en décembre!

Des catastrophes par Philippe Muray (tiré de "Après l'Histoire")

"Quand il ne fait pas de ski à travers Paris, Homo Festivus va se promener en moyenne montagne avec ses raquettes ; et déclenche une coulée de neige qui, dans un bruit de cauchemar, dégringole pour l’engloutir. Ou bien il participe, dans un petit port de pêche quelconque, à une Fête de la mer qui se termine en naufrage. Lorsque ce n’est pas son camping qui se retrouve noyé sous un torrent de boue. 
Toutes ces horreurs n’ont rien de drôle. Mais ce qui est singulier, c’est l’air de stupéfaction infinie, c’est l’expression de douloureuse surprise d’Homo festivus chaque fois que la Nature lui joue un de ses tours. La montagne serait méchante ? L’océan dangereux ? Les rivières peuvent grossir jusqu'à devenir des fleuves mortels ? Même la recherche systématique des responsabilités, les mises en examen, la traque des coupables, ne consoleront jamais Homo festivus de ce genre de trahison. Il n’y a qu’à voir, chaque hiver, lors de l’habituelle « vague de froid », qui se débrouille en général pour coïncider avec les vacances de février, tous ces gens bloqués sur les autoroutes, naufragés, coincés dans les trains arrêtés, et stigmatisant la négligence des autorités, pour comprendre qu’en fait, derrière toutes ces accusations, c’est la pensée magique qui est de retour, avec l’ère hyperfestive, même si les termes dans lesquels elle s’exprime ont un peu changé. On ne danse plus pour faire tomber la pluie ou la convaincre de cesser, mais on cherche les responsables s’il y a du verglas ; et on les lyncherait volontiers si on les avait sous la main. 
Depuis que le concret n’existe plus, les décors naturels, devenus terrains de jeux, se sont rapprochés vertigineusement des Idées platoniciennes. On exige d’eux, en plus, la même transparence que des affaires de l’état et de la vie privée des vedettes en vue. Homo festivus croit dur comme fer que la montagne ou l’océan sont synonymes du mot bonheur ; qu’ils n’ont été inventés que pour servir d’écrin à la perfection de son divertissement. Le moindre accident, dans ces conditions, devient un scandale ; et un coup de canif dans le contrat festif. Que la montagne ou la mer rappellent, de temps en temps, leur existence indépendante de la vision hyperfestive est une sorte de crime. Comme tous les enfants, Homo festivus prend son désir pour une réalité qui n’existe plus. Il ne veut pas envisager que la Nature puisse être tortueuse, vicieuse, compliquée. Sa puérile religion est censée l’assurer contre le hasard et les accidents, ces résurgences d’Ancien Régime, ces spectres d’un temps où l’on n’avait pas encore inventé le risque zéro."
 Paris, février 1998

lundi 6 décembre 2010

Bien Magouiller à Bihorel

A Bihorel, on ne peut même plus magouiller tranquillement. C’est un peu ce qu’exprime la réponse du plumitif du Maire au texte du CCVPN sur l’affaire Houbron/Chapitre et les 130.000 euros.
 « L'échec du projet d'extension du Centre est bien regrettable (ndlr : surtout pour nos impôts), mais il serait très injuste d'en faire porter la responsabilité à la seule collectivité (ndlr : le maire). Par sa politique d'obstruction systématique menée à l'encontre du projet, Monsieur Ravenel a contribué pour une large part à le faire capoter. »……….. « il a cherché à nuire autrement; d'où les multiples procédures qu'il a engagées. »
Et oui mes chers Compatriotes, figurez vous qu’à Bihorel des citoyens osent, quelle outrecuidance,  déposer des recours auprès des tribunaux lorsque le maire vend, de façon illégale, des terrains appartenant à la commune pour un projet bien précis, modifie en « loucedé » et sans respecter la loi, les règles d’urbanisme toujours pour le même projet et délivre un permis de construire bidon encore et toujours pour le même projet.
Quel culot et quelle bande d’emmerdeurs ces citoyens qui fourrent leur nez partout. A Bihorel, rendez-vous compte, on ne peut même plus magouiller tranquillement sans finir au tribunal ! Mais dans quel monde vit-on ?
Je ne sais pas pour vous mais moi, mes chers Compatriotes, je trouve que les costards à rayures vont de mieux en mieux à Pascal Houbron.
Au fait, vos indemnités de maire, cher Freluquet, vous allez les reverser ou pas à la commune en guise de repentance?
C.D

mercredi 1 décembre 2010

Les non-handicapés

Mes chers amis,
C’est avant tout en tant que président de l’association des non-handicapés de France que je m’adresse à vous ce soir.
C’est vers vous, les non-vieux, les non-jeunes, les non-chômeurs, les non-femmes, les non-affamés, les non-émigrés, les non-homosexuels, les non-infirmes, les non-mongoliens, c’est vers vous que vont ce soir toutes mes pensées.
Nous formons dans ce pays, mes chers amis, une minorité, certes, mais cette minorité, comme les autres minorités, a le droit de se faire entendre. Et pour cela, nous devons nous unir, et montrer au monde que nous existons. Avec nos différences, certes – mais ces différences, les autres doivent, au nom de la solidarité nationale, les reconnaître et les accepter.
Nous sommes des hommes comme les autres.
Nous ne gênons personne en allant travailler la tête haute, sans canne blanche ni béquilles. Si la nature nous pousse à avoir des rapports intimes avec des personnes du sexe opposé au nôtre, en quoi cette singularité dérangerait-elle le bourgeois ?
Nous devons dénoncer le racisme dont nous sommes de plus en plus souvent les victimes. Pas plus tard qu’hier, mon fils, qui vient d’avoir sept ans, est rentré de l’école en larmes:
« Papa, qu’est-ce que c’est qu’un Blanc ? »
Je dois dire que je ne m’attendais pas à cette question si tôt. Je savais bien qu’un jour ou l’autre nous devrions en passer par là. Mais pas si tôt. J’étais désemparé.
« Pourquoi me demandes-tu cela, mon garçon ? ai-je demandé en le prenant sur mes genoux pour le consoler.
- A l’école, les autres se sont moqués de moi. Ils m’ont montré du doigt en criant : « Ah le blanc – eee Ah le blanc – eee. » C’est quoi, Papa, un Blanc ?
- Un Blanc, c’est... c’est un homme comme un autre.
- Alors pourquoi les autres ils se moquent ?
- Ils ont tort. Vois-tu, nous avons nos coutumes, notre religion, qui ne sont pas tout à fait les mêmes que les leurs. Nous portons des pantalons, nous mangeons avec des fourchettes. Nous buvons du vin, et c’est vrai qu’il y a dans le vin comme un goût primitif qu’on ne retrouve pas dans l’eau, cela peut surprendre, mais tu ne dois en aucun cas, mon enfant, en avoir honte. Nous sommes blancs, descendants des Gaulois et des Francs ? Et alors ? Les raisons de nous en féliciter ne manquent pas. Le franc est stable et jamais les Gaulois n’ont donné la gale aux romaines. Nos charolais sont laids, mais nos bordelaises sont girondes. L’Alsace nous a donné ses ballons, Sophia nous a donné la Lorraine. Nous ancêtres du Berry nous ont donné le béret, et nos ancêtres basques les baskets. L’art blanc existe autant que l’art fumé. La Joconde, Versailles, Le Cid, les jeu des 1000 francs, c’est nous, la bombe H et le mistral gagnant, c’est nous. Austerlitz, c’est nous, Auschwitz, c’est... c’est loin, nous sommes blancs et nous devons assumer notre blanchitude.
- Mais pourquoi on est blanc, Papa ?
- C’est naturel. C’est Dieu qui l’a voulu ainsi. D’ailleurs, l’été, nous ne sommes plus très blancs. Il nous suffit d’aller au soleil et de ne plus bouger. C’est chiant mais ça banalise.
- Oui mais eux, ils ont du pot, ils ont même pas besoin d’aller au soleil.
- C’est un autre problème. C’est parce qu’ils n’ont pas les moyens. Ils gaspillent tout leur argent en nourriture. Vois-tu mon chéri, nous ne sommes pas tellement à plaindre. »
J’ai réussi à consoler cet enfant. Mais combien de temps encore devrons-nous subir les humiliations des minorités handicapés de ce pays ?
L’affaire Jean Dupont a certes secoué les torpeurs et ému les esprits. Mais il a fallu ce drame pour que le gouvernement vote enfin le décret de reconnaissance publique de l’association des non-handicapés de France.
Les faits sont connus de tous, mais nous le répéterons une fois de plus, à l’intention du grand rabbin nègre, non-comprenant, de l’association pour le racisme et contre l’antisémitisme, qui a tenu à être des nôtres ce soir pour montrer qu’à ses yeux nous étions des français à part entière.
Lors des derniers Jeux olympiques pour handicapés, la finale du 400 mètres-haie mettait aux prises une équipe de 30 chômeurs émigrés, cancéreux, non-voyants, à la colonne vertébrale brisée à tout jamais et un non-handicapé de 40 ans, monsieur jean Dupont, auvergnat, hétéro et cadre. Ce dernier arriva le premier avec 39 heures 12 minutes et 6 secondes d’avance sur le second. Par la suite, Jean Dupont devait reconnaître qu’il avait été distrait et qu’il était fatigué le jour de la compétition. C’est cette distraction qui lui a fait oublier qu’en pareil cas le non-handicapé doit attendre les handicapés. De même qu’à l’école les surdoués doivent attendre que les tri-chromosomiques aient compris 1 et 1 = 2 avant de passer, le mois suivant, à 2 et 1 = 3.
Mais cela n’excuse en rien que, de retour aux vestiaires, les « chômeurs émigrés cancéreux non-voyants à la colonne vertébrale brisée à tout jamais » aient roué de coup le malheureux à coup de canne blanche, avant de lui rouler sur le corps jusqu’à ce que mort s’ensuive, en chantant la chanson pour l’Ethiopie.
N’ayons pas peur des mots, mes amis : c’est une attitude qui est contraire à l’esprit de la Déclaration des droits de l’homme. Jean-Marie Le Pen ne me contredira pas sur ce point : c’est bien ce qui m’emmerde.


Pierre Desproges, Chroniques de la haine ordinaire, 24 avril 1986

mardi 30 novembre 2010

Sur le résultat du référendum suisse

Par Renaud Camus
"Le parti de l'In-nocence salue avec joie et avec admiration le résultat du référendum en Suisse sur l'expulsion des étrangers délinquants. Il constate que c'est une fois de plus la Suisse qui donne l'exemple de la résistance courageuse à la contre-colonisation, malgré les habituelles pressions et menaces des médias collaborationnistes, lesquels d'ailleurs s'ingénient, à présent que le résultat est acquis, à lui donner aussi peu d'importance et de place que possible, crainte que l'exemple ne soit suivi.

Le parti de l'In-nocence juge particulièrement pertinent la matière même du référendum suisse, qui met en avant la délinquance et le droit d'expulser ceux qui s'en rendent coupables. Bien loin de ne relever que de la justice pénale et de la lutte contre la criminalité, la nocence est devenue en effet, avec la démographie, l'instrument par excellence de la conquête. C'est en rendant la vie impossible à leurs voisins indigènes que les colonisateurs les forcent à la fuite, à l'abandon de leurs appartements, de leurs maisons et de leurs quartiers ravagés par la violence, par les fameuses "incivilités" et par la loi du silence. Le nettoyage ethnique en cours dans de si nombreuses zones n'a pas d'autre procédé, et c'est par lui que s'élargissent incessamment les territoires déjà soumis." 
Renaud Camus, Président du Parti de L'In-nocence 

Le socialiste Manuel Valls agressé à Corbeil Essonnes

"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes."
 Bossuet

vendredi 19 novembre 2010

Maire ou Propriétaire de Bihorel ?

Propriétaire de Bihorel
           Mes Chers Compatriotes,

Vous avez, comme moi, reçu cette semaine dans vos boites aux lettres un texte au sujet de  «l’affaire du Chapitre », édité par le « Comité du cadre de vie du plateau nord ».
A sa lecture, on  reste pantois devant « les libertés » qu'a prises Pascal Houbron depuis 2004 avec la loi. Libertés qui lui ont valu 4 condamnations par la justice française en 6 ans dans le même dossier en tant que maire de Bihorel pour non respect de procédure de modification du POS, vente illégale d’un bien immobilier communal à un promoteur, délivrance de permis de construire illégal à un promoteur et la dernière en date mais non la moindre, condamnation à payer 100.000 euros de dédommagement à un promoteur.
Beau palmarès! Mes amis Corses qui ont connu "les Baumettes", pourraient presque en être jaloux.

Est ce bien un maire qu’ont élu les 1.800 électeurs de « Bien vivre à Bihorel » ou n’ont-ils pas plutôt désigné « un propriétaire » de Bihorel ? Un propriétaire qui se croit tout permis en matière de bien immobilier communal, comme dans tous les autres domaines, du PLU à la fusion.
Pascal Houbron aurait pu et dû à un moment, renoncer au projet du Chapitre mais il a préféré, comme pour le PLU, passer en force. Alors il a accéléré, klaxonné mais là, il a fini dans le mur !   
Aujourd’hui l’addition est salée : 100.000 euros à verser au promoteur plus la bagatelle de 30.000 euros de frais. Pascal Houbron peut –il encore se cacher derrière son écharpe tricolore et sortir le chéquier de la commune pour régler la note?
Peut-il encore tenter de partager sa responsabilité avec une majorité municipale servile, qui par réflexe pavlovien, lève en conseil municipal, un bras d’approbation dès que la voix de son maître lui soumet l’une de ses décisions ?
Enfin « Est-ce aux Bihorellais de payer ? » comme questionne le texte du CCVPN ?
Poser toutes ces questions, c’est déjà y répondre et y répondre par la négative!
Le freluquet décide seul, agit seul, alors il doit lui seul assumer et payer.
Même si cela ne couvrira pas la moitié des 130.000 euros, qu’il renonce donc à ses indemnités de maire (environ 1.500 euros/mensuel) jusqu’au terme de son mandat et les consacre à rembourser la dette financière et morale qu’il a maintenant contractée auprès de nous tous, les contribuables et citoyens bihorellais en dilapidant nos impôts locaux .
C.D
Texte du CCVPN (cliquer pour agrandir)

jeudi 11 novembre 2010

Le souvenir de Léopold Veze

Sépulture de Léopold Veze
Le destin m’a un jour mené dans le cimetière de Colamine sous Vodable, un vieux village auvergnat. Il s’y trouve une sépulture oubliée parmi d’autres. La plaque porte le nom de Léopold Veze et indique qu’il est  mort à 26 ans, en août 1914 près de Sarrebourg. Il est écrit « A mon cher fils ». La plaque est surmontée d’un cœur aux inscriptions effacées et d’une croix christique en fer.
Le cimetière entoure l’église Saint Mary du 11ème siècle. Ce n’est ni Vézelay ni la colline de Sion mais pourtant là aussi souffle l’Esprit. Dans ce cimetière, je me sentais chez moi sur cette terre de France et parmi les miens, ceux de cette « race d’esprit » dont parle Charles Péguy. On y mesure à quel point chaque mètre carré de notre patrie porte l’emprunte de leur sueur et de leur sang. Au bout d’une petite heure et après avoir admiré avec émotion dans l’église une statue en bois de la Vierge en majesté datant du 12ème siècle, j’ai repris ma route vers d’autres lointains villages.
Ce matin à 11 heures devant le monument aux morts de Bihorel, pendant la minute de silence, j’ai bien sûr pensé à mes deux grands pères, mais aussi à Léopold Veze, cet inconnu pour moi, mort pour la France et pour nous, dont le souvenir a croisé le chemin que j’empruntais et qui traversait notre pays un jour de paix au mois d’août 2010.
C.D
Eglise Saint Mary à Colamine sous Vodable

samedi 6 novembre 2010

Le dilettantisme de « Bihorel avec Vous »

Expression de l'opposition "Vert Solidaire"
A Bihorel, sans le savoir, sur le plan politique nous sommes de petits veinards.
La Droite française a depuis des décennies la réputation, que certains diront usurpée, d’être la plus bête du monde. De fait, à « Bien Vivre à Bihorel », on apporte, chaque jour que Dieu fait, sa pierre à l’édifice et ceci sans relâche depuis 2008.
Ces petits bourgeois que caricaturait si bien Flaubert, mêlés à de niais calotins (parfois ce sont les mêmes), nous ont éclairé sur leurs dessins et perspectives concernant l’avenir. Il n’est qu’à relire le premier commentaire du billet « Bien vivre à Bihorel et trilogie du bonheur », pour comprendre à quel futur radieux et socialement asiatique (destinés aux autres, bien sûr, et à leurs descendants) rêvent ces petits boursicoteurs et rentiers de la démocratie.
Tout au plus, font-ils la charité très « Notre Dame des Anges » aux plus démunis, d’un bonheur consumériste (mon brave, voici de quoi vous vêtir), en permettant, avec leur générosité condescendante, la construction d’un Distri Center.
Depuis Molière, on sait le petit bourgeois inculte. Pourtant ce n’est pas le talent, voire le génie, qui manque aux écrivains de droite: Chateaubriand, Barrès, Léon Bloy, Céline, Bernanos, Raymond Aron, Jean Raspail et tant d’autres qui auraient pu inspirer tous ces « Bourgeois Gentilhomme » qui se rêvent en notables à Bihorel  mais qui ne sont que des petits boutiquiers d’âme et d’esprit.

La gauche ou ses débris qui  flottent encore dans l’univers politique de ce début de 21ème siècle, n’est même pas là pour relever le gant. Dans notre commune, c’est « Bihorel avec Vous » qui est sensée, incarner l’alternative « de Gauche » avec sa pseudo « différence », ses projets soi disant « solidaires » et « durables » susceptibles de sauver le prolétaire et la planète. On se voudrait « responsable », « crédible », on se pose en alternance, en force de recours, prête demain à assumer la gouvernance de Bihorel.
 Mais in fine qu’en est-il ? Au moment où la commune est, une fois encore, bradée sous forme de fusion par le Freluquet,  au moment où ce Paon (qui fait la roue à chaque fois qu’il évoque sa bonne gestion de Bihorel), est condamné par la justice française (décision que nous n’avons pas à commenter) à verser 100.000 euros, pris sur nos impôts locaux, à un promoteur, l’opposition de salon « Bihorel avec Vous » nous la joue façon dilettante.
Eux si prompts à dénoncer le verrouillage de la démocratie locale par Pascal Houbron, se montrent incapables de rédiger un texte de 420 caractères dans le « Bihorel Mag » d’Octobre 2010 pour, si ce n’est exprimer leur opinion, tout au moins montrer qu’ils existent encore!
Les élus de « Bihorel avec Vous », n’avaient-ils rien à opposer au Freluquet ?  Panne d’idée  ou « je-m’en-foutisme » de bobos qui n’ont cure de l’intérêt des bihorellais mais qui tout autant que le petit Marquis de la rue Saint Denis, sont mûs par leurs seuls désirs de paraître ?
De vrais veinards, je vous disais, les citoyens bihorellais.
C.D
4ème de couverture. "Bihorel Mag" octobre 2010 (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

lundi 1 novembre 2010

Chateaubriand

L'automne me surprit au milieu de ces incertitudes : j'entrai avec ravissement dans les mois des tempêtes. Tantôt j'aurais voulu être un de ces guerriers errant au milieu des vents, des nuages et des fantômes ; tantôt j'enviais jusqu'au sort du pâtre que je voyais réchauffer ses mains à l'humble feu de broussailles qu'il avait allumé au coin d'un bois. J'écoutais ses chants mélancoliques, qui me rappelaient que dans tout pays le chant naturel de l'homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur. Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs.
Le jour, je m'égarais sur de grandes bruyères terminées par des forêts. Qu'il fallait peu de chose à ma rêverie ! Une feuille séchée que le vent chassait devant moi, une cabane dont la fumée s'élevait dans la cime dépouillée des arbres, la mousse qui tremblait au souffle du nord sur le tronc d'un chêne, une roche écartée, un étang désert où le jonc flétri murmurait ! Le clocher solitaire s'élevant au loin dans la vallée a souvent attiré mes regards ; souvent j'ai suivi des yeux les oiseaux de passage qui volaient au-dessus de ma tête. Je me figurais les bords ignorés, les climats lointains où ils se rendent ; j'aurais voulu être sur leurs ailes. Un secret instinct me tourmentait ; je sentais que je n'étais moi-même qu'un voyageur, mais une voix du ciel semblait me dire : " Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue ; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton cœur demande. "
 Chateaubriand

mardi 26 octobre 2010

"Bien vivre à Bihorel" et Trilogie du Bonheur

Tous les « Jacques Attali » et autres troubadours de la mondialisation, nous l’avaient annoncée heureuse, cette planète qui ne serait plus qu’un grand village. 

"Distri Center" est de ceux qui font le trait d’union entre les esclaves asiatiques qui fabriquent des produits et les chômeurs européens qui les consomment. Remarquons que les premiers ont hérité du boulot des seconds qui eux-mêmes n’ayant plus de pognon, ont du coup de plus en plus besoin des produits fabriqués par les premiers. On vit une époque formidable, comme le disait Reiser.

Demain s’ouvre à Bihorel un magasin "Distri Center", dernière pièce constituant la trilogie du bonheur pour « Bien vivre à Bihorel » vu par le Freluquet. Cette trilogie, qui se décline sur 300 mètres de bitume (qui se sont substitués à de la terre agricole), peut se résumer ainsi : 
         - après avoir claqué en partie votre paye chez  "Super U" à Bihorel pour vous nourrir de mal bouffe grossissante, vous pourrez aller vous faire racketter chez "Accrosport ", toujours à Bihorel, afin de perdre votre embonpoint et autres culotte de cheval et comme vous aurez perdu du poids mais n’aurez plus un rond, vous pourrez dans un dernier effort traverser le parking et vous refaire une garde robe chez "Distri Center" sur le dos de plus pauvres et d’encore plus exploités que vous. Elle n'est pas belle la vie à Bihorel?
Super U, Accrosport, Distri Center: la trilogie du bonheur pour "Bien Vivre à Bihorel ».
C.D

mercredi 20 octobre 2010

Impressions de Manif

Solidarité lycéenne pour régime "cheminots"

Samedi d’octobre, jour de manif. Je n’avais pas battu le pavé depuis…depuis une manif un autre samedi, de mars celui là, contre le CPE. C’était en 2006, autant dire que Victor était en culotte courte et ne faisait pas encore le désespoir de ses parents en étant devenu communiste (je plaisante).
Problème des retraites ? La gauche tout au long de ses années de pouvoir n’a jamais voulu s’attaquer à la question par simple souci électoral. Je l’ai déjà écrit ici, la réforme des retraites du gouvernement Fillon est une mauvaise réforme qui apporte de mauvaises réponses à des questions mal posées. Mais elle a le mérite d’exister et de constituer « un pas en avant ». Demander des aménagements, des améliorations, son amendement, c’est faire un deuxième pas en avant.
Voilà pourquoi, ce samedi, je suis là, planté sur le bord du trottoir, place du Général de Gaulle (j’ai eu la flemme de descendre jusqu’au cours Clemenceau). Je regarde ce (très) long fleuve humain qui s’écoule dans le calme, je dirais même presque dans la torpeur. Cela ressemble parfois à une marche silencieuse. Manque d’enthousiasme, citoyens désabusés, manifestants blasés? Je ne sais.
Bref, je suis là un peu comme au mois de mars ou de novembre sur les bords de la grande bleue, quand je trempe un orteil dans l’eau, me demandant « alors t’y vas ou pas ? ». Aujourd’hui ce n’est pas une question de température, mais je ne trouve pas ma place. Dans quelle partie intégrer ce cortège? Toutes ces banderoles me sont étrangères. Certaines, rien qu’à leur vue, me filent des démangeaisons. Alors je continue d’observer tous ces manifestants.
Je n’y vois pas beaucoup de jeunes actifs, un peu comme si les 20/35 ans avaient deviné qu’ils étaient les dindons de la farce qui s’écrivait en cet automne 2010.
Ce n’est pas tout à fait exact et je ne peux m’empêcher de rigoler lorsque passent « les cheminots », Sud Rail ou CGT. Là, des jeunes, il y en a, il n’y a même que ça d’ailleurs et pour cause, à 52 ans à la SNCF, sonne l’heure des charentaises. Finalement les bénéficiaires, c’est eux aussi. La reforme ne touche pas à leur régime spécial ou si peu (l’âge de la retraite passera pour les roulants de 52 à 54 ans en 2017). Et les lycéens, étudiants, collégiens, qui sont un peu plus loin dans ce défilé devront en porter, sur leurs épaules, la charge financière pendant les quarante à cinquante prochaines années. Alors solidaires les jeunes ou dindes qui manifestent pour que la date de Noël soit avancée?
Je ne sais toujours pas où rentrer dans ce cortège. Arrivent les révoltés de la cité administrative et du Conseil Général. Bon, je ne vais pas « casser du fonctionnaire » mais en terme d’usure, ceux que je vois passer là, peuvent encore servir un bon moment. N’empêche, ils ont l’air soucieux. Sans doute à cause de cette question existentialiste qui mine la perspective de leurs retraites : comment la vivre ? Camping car ou voilier? 
Juste derrière, les postiers ! Ceux là, ce sont mes préférés, surtout ceux du tri de Saint Etienne du Rouvray. C’est grâce à eux que depuis un mois le courrier que j’expédie s’en va au petit bonheur la chance, que j’attends les chèques de mes clients pour payer les factures et les charges sociales, que mi-octobre je reçois du courrier expédié début septembre. Je ne vais quand même pas défiler avec des gugusses qui me pourrissent la vie depuis un mois pour ne pas dire des années avec leurs grèves à répétition et à tous bouts de champs.
Bon, voyons derrière, c’est qui? 
Des enseignants ! J’aurais dû deviner. Ils sont habillés et rasés comme des SDF.  Bien sûr, ils ne représentent qu’une partie du corps professoral, mais pour cette partie là, on ne s’étonnera pas qu’apprendre le respect à leurs élèves, ce ne soit pas de la tarte.

Finalement, je me suis rangé derrière les « Bleu, Blanc, Rouge », cela ne vous surprendra pas. Enfin ces trois couleurs sont dans leur logo. Et puis ce faisant, j’ai mis mes pas dans ceux de mon père. Il a milité 35 ans dans la fédération des métallos. En 2006, on a défilé ensemble, lui et moi, contre le CPE. Aujourd’hui, il serait là, d’ailleurs…..
J’ai quitté la manif au théâtre des arts. J’y ai fait un passage symbolique, peut être plus pour me donner bonne conscience que par conviction. On a ses jours de faiblesse ou de doute.
Cependant, j’y ai quand même vu quelques membres de la classe ouvrière. Ceux pour qui « pénibilité » est un mot qui se vit au quotidien. Ceux dont la peau, pour toujours, garde l’odeur de la fumée des huiles brûlées qui flotte dans l’air des ateliers. Ceux dont les mains sont crevassées par l’acidité du ciment. Finalement, j’aurais dû marcher encore un peu plus longtemps.
Juste pour eux.
C.D

mardi 19 octobre 2010

Cette nouvelle tribu de gens qui votent démocrate

"Il y a quelques années Vivian avait vendu à deux couples de hippies une jolie fermette sur la route. Vivian m'avait alors dit que ce n'était sûrement pas des hippies à l'ancienne, car ils avaient payé la ferme en liquide et l'un des couples possédait une Volvo flambant neuve. Toujours est-il que les deux hommes portaient volontiers des fringues en cuir, et les femmes des robes paysannes à volants pour préparer beaucoup de pâtisseries qui n'étaient pas très bonnes. L'une de ces femmes, une certaine Deborah, m'a déclaré que de toute évidence j'avais besoin de manger davantage de lin. Très vite, les hommes se sont mis à porter des salopettes. Ils ont acheter un tracteur qu'ils conduisaient de-ci de-là sans but apparent. Ils élevaient une centaine de poulets pour leur chair et leurs œufs, mais n'avaient pas le courage d'en tuer un afin de le manger. (...) J'ai attrapé un veau pour que la hippie puisse le caresser. Elle a fondu en larmes à cause de la beauté de cette bête. Aucun d'entre eux ne semblait connaître quoi que ce soit à rien mais ils étaient pleins de bonnes intentions. Un dimanche, nous sommes allés chez eux pour nous régaler d'un pique-nique de poulets carbonisés. Il y avait là un grand nombre de leurs amis venus du sud de l'état. La plupart des voitures étaient plutôt tape-à-l'œil. Tous ces gens parlaient comme s'ils étaient les êtres les plus fascinants de la planète, mais je n'ai pas surpris la moindre conversation intéressante. Ils faisaient partie de cette nouvelle tribu de gens qui votent démocrate, mais qui ne connaissent apparemment aucun travailleur. Ils ne frayaient qu'entre eux. Un automne, à l'approche des habituelles rigueurs de l'hiver, les deux couples ont déménagé pour s'installer à Maui dans les îles hawaiiennes. Ils ont été très déçus quand nous avons refusé de récupérer leurs vieux poulets ou de racheter leur tracteur."


Jim Harrison, Une Odyssée américaine

jeudi 14 octobre 2010

« Le sourire à visage humain », un portrait de Ségolène Royale signé Philippe Muray


Le sourire à visage humain, 
Notre époque ne produit pas que des terreurs innommables, prises d’otages à la chaîne, réchauffement de la planète, massacres de masse, enlèvements, épidémies inconnues, attentats géants, femmes battues, opérations suicide. Elle a aussi inventé le sourire de Ségolène Royal. C’est un spectacle de science-fiction que de le voir flotter en triomphe, les soirs électoraux, chaque fois que la gauche, par la grâce des bien-votants, se trouve rétablie dans sa légitimité transcendantale. On en reste longtemps halluciné, comme Alice devant le sourire en lévitation du Chat de Chester quand le Chat lui-même s’est volatilisé et que seul son sourire demeure suspendu entre les branches d’un arbre.
On tourne autour, on cherche derrière, il n’y a plus personne, il n’y a jamais eu personne. Il n’y a que ce sourire qui boit du petit-lait, très au-dessus des affaires du temps, indivisé en lui-même, autosuffisant, autosatisfait, imprononçable comme Dieu, mais vers qui tous se pressent et se presseront de plus en plus comme vers la fin suprême.
C’est un sourire qui descend du socialisme à la façon dont l’homme descend du cœlacanthe, mais qui monte aussi dans une spirale de mystère vers un état inconnu de l’avenir où il nous attend pour nous consoler de ne plus ressembler à rien.
C’est un sourire tutélaire et symbiotique. Un sourire en forme de giron. C’est le sourire de toutes les mères et la Mère de tous les sourires.
Quiconque y a été sensible une seule fois ne sera plus jamais pareil à lui-même.
Comment dresser le portrait d’un sourire ? Comment tirer le portrait d’un sourire, surtout quand il vous flanque une peur bleue ? Comment faire le portrait d’un sourire qui vous fait mal partout chaque fois que vous l’entrevoyez, mal aux gencives, mal aux cheveux, aux dents et aux doigts de pieds, en tout cas aux miens ?
Comment parler d’un sourire de bois que je n’aimerais pas rencontrer au coin d’un bois par une nuit sans lune ?
Comment chanter ce sourire seul, sans les maxillaires qui devraient aller avec, ni les yeux qui plissent, ni les joues ni rien, ce sourire à part et souverain, aussi sourd qu’aveugle mais à haut potentiel présidentiel et qui dispose d’un socle électoral particulièrement solide comme cela n’a pas échappé aux commentateurs qui ne laissent jamais rien échapper de ce qu’ils croient être capables de commenter ?
C’est un sourire qui a déjà écrasé bien des ennemis du genre humain sous son talon de fer (le talon de fer d’un sourire ? la métaphore est éprouvante, j’en conviens, mais la chose ne l’est pas moins) : le bizutage par exemple, et le racket à l’école. Ainsi que l’utilisation marchande et dégradante du corps féminin dans la publicité.
Il a libéré le Poitou-Charentes en l’arrachant aux mains des Barbares. Il a lutté contre la pornographie à la télé ou contre le string au lycée. Et pour la cause des femmes. En reprenant cette question par le petit bout du biberon, ce qui était d’ailleurs la seule manière rationnelle de la reprendre ; et de la conclure par son commencement qui est aussi sa fin.
On lui doit également la défense de l’appellation d’origine du chabichou et du label des vaches parthenaises. Ainsi que la loi sur l’autorité parentale, le livret de paternité et le congé du même nom. Sans oublier la réforme de l’accouchement sous X, la défense des services publics de proximité et des écoles rurales, la mise en place d’un numéro SOS Violences et la promotion de structures-passerelles entre crèche et maternelle.
C’est un sourire près de chez vous, un sourire qui n’hésite pas à descendre dans la rue et à se mêler aux gens. Vous pouvez aussi bien le retrouver, un jour ou l’autre, dans la cour de votre immeuble, en train de traquer de son rayon bleu des encoignures suspectes de vie quotidienne et de balayer des résidus de stéréotypes sexistes, de poncifs machistes ou de clichés anti-féministes. C’est un sourire qui parle tout seul. En tendant l’oreille, vous percevez la rumeur sourde qui en émane et répète sans se lasser : « Formation, éducation, culture, aménagement du territoire, émancipation, protection, développement durable, agriculture, forums participatifs, maternité, imaginer Poitou-Charentes autrement, imaginer la France autrement, imaginer autrement autrement. »
Apprenez cela par cœur, je vous en prie, vous gagnerez du temps.
Je souris partout est le slogan caché de ce sourire et aussi son programme de gouvernement. C’est un sourire de nettoyage et d’épuration. Il se dévoue pour en terminer avec le Jugement Terminal. Il prend tout sur lui, christiquement ou plutôt ségolènement. C’est le Dalaï Mama du III e millénaire. L’Axe du Bien lui passe par le travers des commissures. Le bien ordinaire comme le Souverain Bien. C’est un sourire de lessivage et de rinçage. Et de rédemption. Ce n’est pas le sourire du Bien, c’est le sourire de l’abolition de la dualité tuante et humaine entre Bien et Mal, de laquelle sont issus tous nos malheurs, tous nos bonheurs, tous nos événements, toutes nos vicissitudes et toutes nos inventions, c’est-à-dire toute l’Histoire. C’est le sourire que l’époque attendait, et qui dépasse haut la dent l’opposition de la droite et de la gauche, aussi bien que les hauts et les bas de l’ancienne politique.
Un sourire a-t-il d’ailleurs un haut et un bas ? Ce ne serait pas démocratique. Pas davantage que la hiérarchie du paradis et de l’enfer. C’est un sourire qui en finit avec ces vieilles divisions et qui vous aidera à en finir aussi. De futiles observateurs lui prédisent les ors de l’Élysée ou au moins les dorures de Matignon alors que l’affaire se situe bien au-delà encore, dans un avenir où le problème du chaos du monde sera réglé par la mise en crèche de tout le monde, et les anciens déchirements de la société emballés dans des kilomètres de layette inusable.
Quant à la part maudite, elle aura le droit de s’exprimer, bien sûr, mais seulement aux heures de récréation. Car c’est un sourire qui sait, même s’il ne le sait pas, que l’humanité est parvenue à un stade si grave, si terrible de son évolution qu’on ne peut plus rien faire pour elle sinon la renvoyer globalement et définitivement à la maternelle.
C’est un sourire de salut public, comme il y a des gouvernements du même nom.
C’est évidemment le contraire d’un rire. Ce sourire-là n’a jamais ri et ne rira jamais, il n’est pas là pour ça. Ce n’est pas le sourire de la joie, c’est celui qui se lève après la fin du deuil de tout.
Les thanatopracteurs l’imitent très bien quand ils font la toilette d’un cher disparu. »
Philippe Muray, 2004


ps: la semaine prochaine, mise en ligne du poème de P. Muray intitulé"Tombeau pour une touriste innocente"

dimanche 10 octobre 2010

Retraites et 2012: un Coca ou un PepSi Cola?

Confidences entre oligarques

Est –il nécessaire de vous rappeler l’information reprise par les médias concernant le rapport du FMI dirigé par le socialiste français Dominique Strauss Khan, concernant le dossier du financement des retraites qui affirme « qu'un recul de l'âge de la retraite est préférable à une baisse des pensions » avant de poursuivre « qu’une hausse de deux ans de l'âge légal de la retraite suffirait à stabiliser les dépenses pour les retraites exprimées en part du PIB à son niveau 2010 sur les deux prochaines décennies".
DSK et Sarkozy évoluent tous deux « dans le cercle vertueux du domaine des possibles » comme pourrait l’écrire Alain Minc, cet autre penseur du social.
Mes chers Compatriotes, vous le savez, les cocus de 1981 et 1997 le furent à posteriori.
Ceux qui voteront pour le PS en 2012, soit parce qu’ils ont une mémoire de poisson rouge ou sont atteints de cette maladie infantile que l’on nomme « socialisme », ne pourront pas prendre la même posture dès les premières trahisons post électorales. Les faits les auront prévenus suffisamment à l’avance.
Alors, réformes des retraites ou 2012, un Coca ou PepSi Cola? 
C.D

jeudi 30 septembre 2010

Pas de repentance !

Je déteste les films de propagande et particulièrement ceux du FLN. Le film « Indigènes » était une réécriture de l’histoire. « Hors la loi » a lui été écrit en collaboration avec les anciens du FLN et a reçu « l’imprimatur » du régime despote algérien.
Film financé en partie par la France, « Hors la loi » représentait officiellement l’Algérie au Festival de Cannes où il a obtenu la palme d’Or, distinction politique et partisane si l’on se réfère au palmarès depuis plusieurs années. Pour toutes ces raisons, je n’irai pas voir ce film. Je ne donnerai pas un euro aux révisionnistes de l’histoire de France.
Cela n'empêche pas le débat d'idées mais il demande d'être éclairé par une bonne connaissance du sujet. Il y a des réalités historiques concernant l'histoire du peuplement de l'Algérie qui hors de toute polémique restent incontournables à connaître. Le Professeur Savelli les rappelle avec pertinence et simplicité.
Voici la lettre qu’il adressa, il y a quelques années, à Bouteflika après le discours que ce dernier prononça à la tribune de l'assemblée nationale française

LETTRE A Mr BOUTEFLIKA
  Président de la République algérienne.
                   Monsieur le Président,
         En brandissant l'injure du génocide de l'identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n'a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l'avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie:vous inversez les rôles !
         C'était le Maghreb ou l'Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d'origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d'Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères. Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, "béçif " (par l'épée), toutes ces populations?

" Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion. Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez " (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d'esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20). Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l'ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadrami , Histoire des Berbères, T I, p.36-37,40,45-46. 1382) .

Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie.
               
Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d'esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l'Alger des corsaires du XVIème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D'où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain...Les deys d'Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.

Faut-il oublier que l'esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l'apparition de la Triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n'excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.
               
Faut-il oublier qu'en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.
       
Faut-il oublier qu'en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n'avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l'Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.

Faut-il oublier qu'en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant " Bou Krat " (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis!
                   
Faut-il oublier qu'à l'inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l'an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d'un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.

Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l'imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n'avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s'islamiser pour ne pas être tués, d'où le nom de " kabyle " - j'accepte).
                   
 Faut-il oublier qu'en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d'Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste. Il n'existait rien avant 1830. Cette mise en place d'une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capitale pour l'Etat naissant de l'Algérie.

Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d'Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.

Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l'état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l'Algérie, dans l'ère de la mondialisation.

Faut-il oublier qu'en 1962, un million d'européens ont dû quitter l'Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d'ancêtres s'étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s'y établisse. Etait-ce une guerre d'indépendance ou encore de religion ?

Faut-il oublier qu'à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l'humanité, et des milliers d'européens tués ou disparus, après ou avant, il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d'Algérie. C'est cette guerre d'indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d'autre, qui a fondé l'identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !
        Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L'un d'eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d'Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. 

Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu'elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires.
La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l'avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l'Algérie pour la France ?
      En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n'est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d'un groupe sur le territoire algérien ?
   Je présente mes respects au Président de la République, car j'honore cette fonction.
  Un citoyen français,
  André Savelli,
  Professeur agrégé du Val de Grâce.

mardi 28 septembre 2010

Silex: un gratuit politique


Mes chers Compatriotes, je ne saurais que trop vous recommander la lecture du Silex n° 7. Non pas que celle ci soit distrayante mais elle vous donnera une idée du vide intellectuel qui règne actuellement dans la mouvance « Bihorel avec vous ».
Coté « people », vous vous apercevrez que le Président Duval a été remplacé par Monique Dubecq. Madame la Présidente enseigne les mathématiques. D’ailleurs à la lecture de son éditorial, on s’aperçoit qu’effectivement ce n’est pas une littéraire. Voilà pour la forme. Concernant le fond, c’est en résumé : tous contre la fusion!
Pages deux et trois, un long prechi precha sur (encore) la fusion Bihorel / Bois Guillaume, contre laquelle les Verts Solidaires s’arc-boutent, refusant même d’étudier les avantages et les inconvénients d’une telle fusion pour les simples citoyens que nous sommes. Seul l’intérêt politicien semble guider « Bihorel avec vous » dans ce dossier.
Déjà dans un billet du 27 mai 2010, Guillaume Avisse, sur le site de B.AV, déclarait «La loi(du 16/07/1971 sur la fusion, ndlr) n'avait pas vocation à s'appliquer à des communes de la taille de Bihorel et Bois Guillaume» et notre Vert Solidaire de poursuivre «la loi entendait avant tout s'attaquer à la myriade de petites communes rurales ». Ah bon, aurait dit Roselyne ?
L’une des dernières fusions entre communes est celle officialisée par le décret n° 2000-151 du 22 février 2000, signé par Lionel Jospin, entre la commune de Lomme (27.940 hab. en 1999) et la commune de Lille (environ 220.000 hab.). 
Alors, lutte « contre la myriade de petites communes rurales »? Décidément, Guillaume Avisse et les socialistes trouvent toujours le bon mot pour nous faire rire.
Plus sérieusement cette fusion entre Lille et Lomme assurait un bassin d’électeurs suffisant à Martine Aubry pour qu’elle ne prenne pas une veste aux Municipales. La fusion Bihorel / Bois Guillaume assurerait l’inverse pour Benoît la Fronde. CQFD !

Dans un « Flash d’actualité », le Camarade Arson nous apprend, qu’il y a 6 mois, le maire s’est pris une déculottée aux régionales et que Léon Taleb en allant à la soupe chez Le Vern a été élu. Dans le Silex n°8, le Camarade Arson nous donnera le résultat à Bihorel des élections du 3 mai 1936.
Tiens, puisque nous parlons du Camarade Fluo, cela fait un moment que l’on n’a pas revu passer la « comète pétition » contre le contournement Est et que nous attendons toujours de voir ce qu’on allait voir ! Une indigestion de tambouille, peut-être ? En tout cas, pas un mot dans le Silex n° 7.
Mes chers Compatriotes, vous lirez le Silex,tract politique de 4 pages, aussi vite qu’un gratuit de la presse. La seule différence, c’est que le Silex n’a qu’un seul annonceur : le PS.
C.D