"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

lundi 12 juillet 2010

Coupe du Monde : deux ou trois choses.


Hier soir, comme un symbole, c’est une nation de la vieille Europe qui a remporté la coupe du monde de football 2010, en Afrique du Sud, ce pays qui selon la très belle formule de Jean Raspail « n’est pas un pays noir où se trouve une minorité blanche, mais un pays blanc à majorité noire ».
Les « metissolâtres » en sont pour leur frais. La « Roja », championne du monde, est un subtil équilibre entre Catalans et Castillans. Rien à dire, sur le terrain, les meilleurs ont gagné. Pendant quelques jours, l’euphorie fera passer au second plan les soucis des espagnols mais le gouvernement socialiste ne tient pas là une solution à la grave crise que connaît l’Espagne, à ses presque 20% de chômeurs et les fins de mois du peuple Ibère n’en seront pas plus douces. C’est bien la gueule de bois qui attend nos amis espagnols et la « Vuvuzela du PS » (Ségolène Royale), n’est pas prête de nous re- siffloter une ode à Zapatero.

"Le Bleu", Frank Ribéry

« One, two, three, vite fini! ». Parmi les 23 sélectionnés de l’équipe du neuf trois ou d’Algérie, comme vous voulez, pour ce mondial 2010, 17 sont nés en France, vivent en France et ont été formés en France aux frais de la France. Belle preuve d’amour pour leur patrie. A vous de trouver laquelle.
Si quelque chose m’a paru évident dans le fiasco de l’équipe de France, c’est bien la mort de l’argument que les belles âmes nous resservaient «ad nauseum » et qui voulait que si les racailles de banlieues étaient (majoritairement) d’origines maghrébine et africaine, c’est que ces pauvres hères vivaient dans des ghettos, dans la pauvreté, et qu’ils étaient les exclus de l’ascenseur social qui fit le succès de l’intégration « à la française ».
Anelka, Gallas, Evra et cie seraient-ils des exclus ? Ils vivent dans des villas de milliardaires, touchent chaque semaine ce que le français moyen mettra sa vie entière à gagner par son travail, ils sont hissés au niveau de héros de la nation et en fait d’être les exclus de la république, ils portent le maillot tricolore (je déteste le terme «bleu»). Force est de constater que pour eux l’ascenseur social a magnifiquement fonctionné! Alors pourquoi ce comportement ? Sociale la cause?
Non, c’est juste une question de culture : celle de la racaille.
Enfin amusons nous et imaginons, hier au soir, une victoire en Afrique du Sud de l’équipe de Hollande, pays des premiers « Afrikaners ». N’en doutons pas, ce matin dès l’aube, SOS Racisme portait plainte contre le « retour du colonialisme ».
C.D

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