Mes chers Compatriotes, je ne saurais que trop vous recommander la lecture du Silex n° 7. Non pas que celle ci soit distrayante mais elle vous donnera une idée du vide intellectuel qui règne actuellement dans la mouvance « Bihorel avec vous ».
Coté « people », vous vous apercevrez que le Président Duval a été remplacé par Monique Dubecq. Madame la Présidente enseigne les mathématiques. D’ailleurs à la lecture de son éditorial, on s’aperçoit qu’effectivement ce n’est pas une littéraire. Voilà pour la forme. Concernant le fond, c’est en résumé : tous contre la fusion!
Pages deux et trois, un long prechi precha sur (encore) la fusion Bihorel / Bois Guillaume, contre laquelle les Verts Solidaires s’arc-boutent, refusant même d’étudier les avantages et les inconvénients d’une telle fusion pour les simples citoyens que nous sommes. Seul l’intérêt politicien semble guider « Bihorel avec vous » dans ce dossier.
Déjà dans un billet du 27 mai 2010, Guillaume Avisse, sur le site de B.AV, déclarait «La loi(du 16/07/1971 sur la fusion, ndlr) n'avait pas vocation à s'appliquer à des communes de la taille de Bihorel et Bois Guillaume» et notre Vert Solidaire de poursuivre «la loi entendait avant tout s'attaquer à la myriade de petites communes rurales ». Ah bon, aurait dit Roselyne ?
L’une des dernières fusions entre communes est celle officialisée par le décret n° 2000-151 du 22 février 2000, signé par Lionel Jospin, entre la commune de Lomme (27.940 hab. en 1999) et la commune de Lille (environ 220.000 hab.).
Alors, lutte « contre la myriade de petites communes rurales »? Décidément, Guillaume Avisse et les socialistes trouvent toujours le bon mot pour nous faire rire.
Plus sérieusement cette fusion entre Lille et Lomme assurait un bassin d’électeurs suffisant à Martine Aubry pour qu’elle ne prenne pas une veste aux Municipales. La fusion Bihorel / Bois Guillaume assurerait l’inverse pour Benoît la Fronde. CQFD !
Dans un « Flash d’actualité », le Camarade Arson nous apprend, qu’il y a 6 mois, le maire s’est pris une déculottée aux régionales et que Léon Taleb en allant à la soupe chez Le Vern a été élu. Dans le Silex n°8, le Camarade Arson nous donnera le résultat à Bihorel des élections du 3 mai 1936.
Tiens, puisque nous parlons du Camarade Fluo, cela fait un moment que l’on n’a pas revu passer la « comète pétition » contre le contournement Est et que nous attendons toujours de voir ce qu’on allait voir ! Une indigestion de tambouille, peut-être ? En tout cas, pas un mot dans le Silex n° 7.
Mes chers Compatriotes, vous lirez le Silex,tract politique de 4 pages, aussi vite qu’un gratuit de la presse. La seule différence, c’est que le Silex n’a qu’un seul annonceur : le PS.
C.D
Que des gens qui écrivent dans "Le Silex" soient des membres du parti socialiste, cela ne fait aucun doute, en revanche ce même parti ne contribue pas au financement du Silex, ni de l'association qui l'édite, il n'en est donc pas "annonceur" au sens "achat d'espace publicitaire" du terme. Je regrette que l'amateur de rock'n'roll que vous êtes n'ait pas eu un petit mot sur l'article de Benoit sur l'Exo 7 ; pas assez politique, sans doute, et pourtant...
RépondreSupprimerDites moi, si admettons, je gobe le coup que le PS n'est pas le généreux mécène de BAV, alors cela veut dire que la cotisation chez vous doit être similaire à celle du Royal Yacht Club de Monaco ou que vous avez plus d'adhérents que la CGT, parce que bon, sortir des affiches 50/60 en quadri et en pagaille plus le tirage du Silex pour l'ensemble de la commune sur du couché demi mat, cela fini quand même par chiffrer.
RépondreSupprimerJe n'ai pas suivi l'affaire de l'Exo 7. J'ai lu l'article de Benoît Rebel (photo type sixties, elle me rappelle celle d'un album ou d'un EP de cette période mais je n'ai pas encore retrouvé lequel, affaire à suivre).
Dans ce billet, votre grand timonier, se montre pour une fois plus « nationaliste » que moi. J’aurais, pour évoquer l’Exo 7, parlé d’un pan français de l’histoire collective du Rock (encore que j’eusse plus volontiers utilisé le terme « Rock’n Roll » que « Rock » mais là nous entrons dans un débat sémantique de crypto chapelle) plutôt que de qualifier l’Exo7 « d’un pan de l’histoire collective du rock français ». Bon, vous allez me croire atteint « d’Arsonnite » en faisant souffrir ainsi les mouches en plein vol.
Le distinguo a pourtant son importance car en ce lieu, même si c’était encore « le Chartreux » vieux cinéma de banlieue, en mars 1977, j’y ai vu les Clash (première partie Subway Sect nous étions à peu près 200), puis sous le nom d’Exo7, Cure, les Cramps (2 fois), Elvis Costello, Mink de Ville, The Jam, Iggy Pop, les Saints, Flamin’groovies, Doctor Feelgood, Motorhead (mon oreille droite a sifflée jusqu’au mercredi suivant), les Real Kids, Barraccudas, Tyla Gang (Ducks deluxe), des groupes français de rock’n roll : Little Bob Story (mais jamais aussi bon qu’à Caucriauville), les Dogs « Charlie was a good boy » et mes copains des « Olivensteins » les frères Tandy, tiens bientôt je mettrais en ligne « Euthanasie Papy, Euthanasie Mamy » ou bien « Fier de ne rien faire ».
J’ai dû y subir (à l’Exo7), le rock guimauve de Bijou, et échapper, Dieu soit loué, à Téléphone que je déteste toujours autant et la suite avec.
«Too much class for the neighbourhood » chantaient les Dogs
C.D
Ps: je vous conseille le dernier Neil Young (le Noise) depuis Mirorball et Sleeps with angels, le looner n’avait rien sorti d’aussi bon.
J'aime beaucoup Neil Young, particulièrement Tonight's the night, Rust never sleeps, Zuma et le moins connu(?) Ragged Glory.
RépondreSupprimerNous nous sommes donc croisés et peut-être même frottés dans les premiers rangs agités des années 80. Vous oubliez les Fleshtones. Je pense toutefois être votre cadet, et vous "m'agacez" avec votre concert des Clash en 77. Je les ai vu, mais plus tard. D'accord sur tout le reste, mon premier c'était Motörhead, je le raconte dans le bouquin dédié à l'Exo 7 qui paraîtra cet automne.
C'est bien dommage que vous n'ayez pas manifesté d'intérêt plus tôt, car je crois que pour cet ouvrage toutes les plumes bénévoles étaient les bienvenues sans distinction de sex, de drogue, ni de rock'n'roll.
Malheureusement, si nous sommes en phase musicalement, il n'en est pas de même sur nos engagements associatifs. Je vous ai déjà plusieurs fois expliqué que les 6 élus de "Bihorel avec vous" reversaient à l'association une partie importante de leur indemnité mensuelle d'élu. Je vais écrire un bêtise, mais je crois me souvenir de 40 euros par élu et par mois, ça fait donc 240 euros que multiplie 12. Je vous assure que le bilan comptable est irréprochable et que ce financement (le principal car à raison de 10 € par an par adhérent on ne fait pas grand chose, en effet) permet amplement d'imprimer des affiches couleurs et un journal. Je vous avoue que c'est assez désagréable de lire ces sous-entendus de quasi-malhonnêteté, en tout cas de dissimulation, je ne mange pas de ce pain là, Constantin, et je me permets de penser que vous le savez très bien.
J'écouterai le Neil Young en (re)lisant les nouvelles (en version non édulcorées) de Raymond Carver. Tome 2 : Parlez-moi d'amour
Je ne sous entendais rien de malhonnête, BAV pourrait fort bien être financé en partie par le PS en toute légalité.
RépondreSupprimerCarver? J'ai parfois l'impression de courir après les m^mes choses que lui. Vous allez finir par vraiment me filer le blues
Ce que veulent les Français c'est du rêve pour passer des nuits blanches à fêter la musique dans des villes transformées en plages sous l'œil attendri d'un ministre du temps libre. Des miroirs aux alouettes dont seule la gauche a le secret.
RépondreSupprimerJCB
Cher JCB : attention aux droits d'auteur, tout de même, ou bien citez vos sources, votre vanne sort presque tout droit d'un recueil de P. Muray.
RépondreSupprimerCher JCB, Fred a raison, même si je ne suis pas certains que ce soit du Muray dans le texte, vous le paraphrasez et l’élégance aurait voulu que vous rendiez à Muray ce qui lui appartient sous peine que votre effet ne fasse flop ! Désolé pour vous mais vous êtes tombé sur deux lecteurs de Muray ce qui je vous l'accorde n'est pas très courant.
RépondreSupprimerSans rancune
C.D
Depuis que Fabrice Luchini lit Philippe Muray sur scène...
RépondreSupprimerMuray culture de masse grâce à Luchini?
RépondreSupprimerDieu nous préserve d'une "Muraymania". La massification finit par tout détruire et le système par tout digérer. Regardez l'école et les Beatles.