"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

vendredi 19 novembre 2010

Maire ou Propriétaire de Bihorel ?

Propriétaire de Bihorel
           Mes Chers Compatriotes,

Vous avez, comme moi, reçu cette semaine dans vos boites aux lettres un texte au sujet de  «l’affaire du Chapitre », édité par le « Comité du cadre de vie du plateau nord ».
A sa lecture, on  reste pantois devant « les libertés » qu'a prises Pascal Houbron depuis 2004 avec la loi. Libertés qui lui ont valu 4 condamnations par la justice française en 6 ans dans le même dossier en tant que maire de Bihorel pour non respect de procédure de modification du POS, vente illégale d’un bien immobilier communal à un promoteur, délivrance de permis de construire illégal à un promoteur et la dernière en date mais non la moindre, condamnation à payer 100.000 euros de dédommagement à un promoteur.
Beau palmarès! Mes amis Corses qui ont connu "les Baumettes", pourraient presque en être jaloux.

Est ce bien un maire qu’ont élu les 1.800 électeurs de « Bien vivre à Bihorel » ou n’ont-ils pas plutôt désigné « un propriétaire » de Bihorel ? Un propriétaire qui se croit tout permis en matière de bien immobilier communal, comme dans tous les autres domaines, du PLU à la fusion.
Pascal Houbron aurait pu et dû à un moment, renoncer au projet du Chapitre mais il a préféré, comme pour le PLU, passer en force. Alors il a accéléré, klaxonné mais là, il a fini dans le mur !   
Aujourd’hui l’addition est salée : 100.000 euros à verser au promoteur plus la bagatelle de 30.000 euros de frais. Pascal Houbron peut –il encore se cacher derrière son écharpe tricolore et sortir le chéquier de la commune pour régler la note?
Peut-il encore tenter de partager sa responsabilité avec une majorité municipale servile, qui par réflexe pavlovien, lève en conseil municipal, un bras d’approbation dès que la voix de son maître lui soumet l’une de ses décisions ?
Enfin « Est-ce aux Bihorellais de payer ? » comme questionne le texte du CCVPN ?
Poser toutes ces questions, c’est déjà y répondre et y répondre par la négative!
Le freluquet décide seul, agit seul, alors il doit lui seul assumer et payer.
Même si cela ne couvrira pas la moitié des 130.000 euros, qu’il renonce donc à ses indemnités de maire (environ 1.500 euros/mensuel) jusqu’au terme de son mandat et les consacre à rembourser la dette financière et morale qu’il a maintenant contractée auprès de nous tous, les contribuables et citoyens bihorellais en dilapidant nos impôts locaux .
C.D
Texte du CCVPN (cliquer pour agrandir)

5 commentaires:

  1. et bien ça c'est de la marge !! Feux vert à l'encaissement de 100000 euros, merci qui ?

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  2. du coté de "bien vivre à Bihorel", on est moins prolixe ce coup ci pour défendre "son maitre".
    C'est à Houbron de payer!
    Joe

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  3. On ne doit pas assister aux mêmes conseils municipaux: Vous voyez les conseillers de la majorité lever la main? moi pas, ils baissent le nez sur la table...

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  4. Vu le nombre d’erreurs personnelles commises sur ce dossier, erreurs qui équivalent à des manquements aux règles exigées par la démocratie (vente d’un bien communal sans vote préalable au C. M.) Pascal Houbron devrait remettre tout simplement sa démission. 130 000 euros, si on ramène ça au budget de la commune, c’est un joli trou dans la couche de brouillard dans laquelle cette équipe semble s’enfoncer quoiqu’il advienne. Ne nous y trompons pas, nous ne sommes pas au bout de nos surprises et il viendra un jour ou, la main sur le cœur, le maire expliquera aux habitants du vieux Bihorel que les constructions sont inévitables pour pouvoir honorer les sommes engagées par la ville via l’EPFN… A la lecture du « Bulletin de l’arrondissement de Rouen » de cette semaine, à propos de la futur construction d’une bouse de 3 étages à côté de la mairie, sur l’emplacement d’une belle maison, on comprend bien que les condamnations, les humiliations, les corrections, ne feront que ralentir un peu la démarche de l’équipe en place mais ne lui feront pas changer d’attitude ni de finalité sur le fond. La situation est claire : Un PLU permissif a été pensé, élaboré, voté. Il permet aujourd’hui aux promoteurs d’avoir « plein de belles idées » pour travailler à Bihorel, ils ne vont pas se gêner, car, c’est leur métier, et c’est bien évidemment tout à fait légal. La réponse de la majorité ? (sur le Blog de Bihorel avec vous) « Nous n’avons pas a commenter les projets privés ». Moi j’appelle ça de la politique à la «Garcimore », l’hilarant magicien cathodique : ni vu, ni connu, je t’embrouille. …Parfois, c’est tellement mal fagoté que le projet s’arrête suite à l’action d’une association et à une décision de tribunal (centre commercial du Chapitre) mais dans la majorité des cas, ça passera comme une lettre à la poste (rien de personnel, M. le maire).
    Voilà, maintenant aux sceptiques qui disaient que l’opposition inventait des rumeurs pour se faire mousser : eh bien, braves gens, nous y sommes, et ça ne fait que commencer. Rendez-vous pour la pose de la première pierre ou bien pour la destruction de la maison ? On nous annonce aussi un parking sous-terrain ! Vu l’état de l’édifice de l’Eglise, z’avez intérêt à tout renforcer avant de creuser, les mecs…
    Constantin, je ne pense pas non plus que M. le maire paiera les dégâts de sa poche, ni qu’il démissionnera, je pense qu’il continuera avec son argument de faire des logements pour les personnes âgées jusqu’au bout. Remarquez, à force d’annoncer des constructions destinées aux vieux dans tous les coins de Bihorel, on va finir virtuellement comme ces villes de retraités californiens ou de Floride où la moyenne d’âge frise le score à trois chiffres. Pendant ce temps, le foyer Tamarelle reste toujours aussi tristement délaissé, et j’ai pas l’impression que M. le maire mettent la pression à Dialoge sur ce dossier… Appelons ça de la politique sociale à géométrie variable et attendons avec calme mais curiosité qu’on nous communique le prix au mètre carré de la future construction de la rue Joseph Roy, juste en face de l’Eglise. Des vannes à le Reiser le viennent, mais j’en garde sous le coude pour plus tard.

    Publié simultanément sur le blog BAV et CD (bientôt dans toutes l'Europe)

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  5. Vaines palabres.
    Pendant que nous prosons, le Freluquet agit.
    De Tollare à Bonifacio et d’Aleria à Carghjese, on sait depuis longtemps que les voyous ne comprennent que les méthodes de voyous.
    CD
    ps: réponse concernant le conseil municipal:
    le bras levé n’était qu’une image. Bien évidemment, les rampants ont toujours le nez dans la soupe.

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