"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 22 décembre 2010

Les Vantards de "Bien Vivre à Bihorel".

Beau Vit à Bihorel (dimanche 19/12/2010)

A "Bien Vivre à Bihorel", c'est vraiment une bande de vantards, car s'ils étaient réellement outillés de la sorte, ils n'auraient pas la trouille de soumettre la fusion aux Bihorellais par référendum. 
C.D
ps: mes remerciements au photographe

mardi 21 décembre 2010

Fusionnons et Taisez Vous!


Nausée, écœurement, 24 heures après le conseil municipal de ce 20 décembre, c’est la colère et l’envie d’enclencher la machine à bourre pifs qui domine encore chez moi. 
Un renégat entouré de tonnes de lâcheté, c’est ce qu’était hier soir les élus de « Bien Vivre à Bihorel » et leur chef, tous auteurs d’une mascarade dont l’épilogue déjà écrit n’est autre que la mort de Bihorel. 
Une offense faite aux citoyens bihorellais et une honte pour la démocratie. Nous y reviendrons.
CD

lundi 20 décembre 2010

Jacqueline de Romilly nous a quitté.


"Je ne suis pas très optimiste, ni pour les chères langues anciennes, ni pour la française, d'ailleurs, ni pour les humanités en général et, puis, guère plus pour l'avenir de notre civilisation. S'il n'y a pas un sursaut, nous allons vers une catastrophe et nous entrerons dans une ère de barbarie. Il y a un désintérêt et même un dédain pour la Raison et les Lumières"
Jacqueline de Romilly

dimanche 19 décembre 2010

Bien Bazarder Bihorel


Lundi 20 décembre, Conseil Municipal à 20h30, salle des mariages à la mairie de Bihorel :

Ordre du jour :
-         Il est proposé au conseil municipal d’adopter les délibérations suivantes :

1)      Le Conseil Municipal après en avoir débattu, autorise Pascal Houbron afin d’assurer son avenir politique personnel, à bazarder dans le cadre d’une fusion avec Bois Guillaume, la commune de Bihorel et ses 9.000 habitants.
2)       Le Conseil Municipal après en avoir débattu, décide de confier à un consultant  spécialisé la conception des supports d’information du public, l’organisation et l’animation du débat ainsi que la synthèse de celui-ci, d’une part parce que le Freluquet est  incapable de le faire lui même et que de toutes façons il a les chocottes d'en débattre en public avec les citoyens Bihorellais, mais aussi dans un soucis d’être certain de la mettre bien profond à ses administrés et sans oublier le coté cocasse de financer cette farce avec leurs impôts.
   Vu, le Freluquet

lundi 13 décembre 2010

Chatouillons "magouille droite"


Considéré comme un amuseur par les Verts Solidaires, catalogué de bouffon, « Zorro zéro masqué » et boite aux lettres par les Freluquetôlatres, les compliments sont toujours pour moi une motivation et une source d’inspiration. 
Aussi en cet hivernal dimanche, vous ai-je, à la façon des « Mazarinades » composé une « Houbronade ». 

Dans son p’tit costard étriqué
Petit Pascal le freluquet
Fut fait cocu par la justice
Il eut préféré que vous ne le sussiez
Car malgré que ses vieux complices
Très dévoués lui fussent
Du promoteur la bâtisse
On n’put lui mettre aucunement
Et c’est ainsi que Freluquet
Celui qui n’a pas de projet
Sûrement par derrière la glisse
L’addition de ses égarements
Il voudra que ses vieux complices
Sur nos impôts la fasse porter
Mais l’on mènera de dures luttes
Pour qu’à la fin le joueur de flûte
Fasse taire son instrument
Car comme il respire il nous ment

Bien Pétocher à Bihorel

L’écrivaillon de "Bien vivre à Bihorel" n’est pas le premier à se montrer très agacé par le fait que je signe mes billets d’un pseudonyme qui me maintiendrait dans un (très) relatif anonymat.
Mais ce besogneux n’est pas à une contradiction près. Il dénonce mon manque de courage : «dragases, Vengeur masqué et manquant cruellement de courage"...écrit-il dans un billet qu’il s’empresse, penseriez-vous  joignant la parole à l’acte, de signer de son nom.
Que nenni ! La hardiesse de ce « petit chose » ne va pas jusque là !
Signant "BVAB", il se planque ainsi derrière le nom de « Bien Vivre à Bihorel ». Les braillards de ce genre n’ont jamais entre les jambes une paire proportionnée à leur organe vocal.
Ce cher BAVB ; quelle témérité et quelle leçon de courage mais aussi et surtout quel tocard ! 
Dommage. Sur la toile depuis si peu et déjà discrédité.
C.D

vendredi 10 décembre 2010

Catastrophe, il neige en décembre!

Des catastrophes par Philippe Muray (tiré de "Après l'Histoire")

"Quand il ne fait pas de ski à travers Paris, Homo Festivus va se promener en moyenne montagne avec ses raquettes ; et déclenche une coulée de neige qui, dans un bruit de cauchemar, dégringole pour l’engloutir. Ou bien il participe, dans un petit port de pêche quelconque, à une Fête de la mer qui se termine en naufrage. Lorsque ce n’est pas son camping qui se retrouve noyé sous un torrent de boue. 
Toutes ces horreurs n’ont rien de drôle. Mais ce qui est singulier, c’est l’air de stupéfaction infinie, c’est l’expression de douloureuse surprise d’Homo festivus chaque fois que la Nature lui joue un de ses tours. La montagne serait méchante ? L’océan dangereux ? Les rivières peuvent grossir jusqu'à devenir des fleuves mortels ? Même la recherche systématique des responsabilités, les mises en examen, la traque des coupables, ne consoleront jamais Homo festivus de ce genre de trahison. Il n’y a qu’à voir, chaque hiver, lors de l’habituelle « vague de froid », qui se débrouille en général pour coïncider avec les vacances de février, tous ces gens bloqués sur les autoroutes, naufragés, coincés dans les trains arrêtés, et stigmatisant la négligence des autorités, pour comprendre qu’en fait, derrière toutes ces accusations, c’est la pensée magique qui est de retour, avec l’ère hyperfestive, même si les termes dans lesquels elle s’exprime ont un peu changé. On ne danse plus pour faire tomber la pluie ou la convaincre de cesser, mais on cherche les responsables s’il y a du verglas ; et on les lyncherait volontiers si on les avait sous la main. 
Depuis que le concret n’existe plus, les décors naturels, devenus terrains de jeux, se sont rapprochés vertigineusement des Idées platoniciennes. On exige d’eux, en plus, la même transparence que des affaires de l’état et de la vie privée des vedettes en vue. Homo festivus croit dur comme fer que la montagne ou l’océan sont synonymes du mot bonheur ; qu’ils n’ont été inventés que pour servir d’écrin à la perfection de son divertissement. Le moindre accident, dans ces conditions, devient un scandale ; et un coup de canif dans le contrat festif. Que la montagne ou la mer rappellent, de temps en temps, leur existence indépendante de la vision hyperfestive est une sorte de crime. Comme tous les enfants, Homo festivus prend son désir pour une réalité qui n’existe plus. Il ne veut pas envisager que la Nature puisse être tortueuse, vicieuse, compliquée. Sa puérile religion est censée l’assurer contre le hasard et les accidents, ces résurgences d’Ancien Régime, ces spectres d’un temps où l’on n’avait pas encore inventé le risque zéro."
 Paris, février 1998

lundi 6 décembre 2010

Bien Magouiller à Bihorel

A Bihorel, on ne peut même plus magouiller tranquillement. C’est un peu ce qu’exprime la réponse du plumitif du Maire au texte du CCVPN sur l’affaire Houbron/Chapitre et les 130.000 euros.
 « L'échec du projet d'extension du Centre est bien regrettable (ndlr : surtout pour nos impôts), mais il serait très injuste d'en faire porter la responsabilité à la seule collectivité (ndlr : le maire). Par sa politique d'obstruction systématique menée à l'encontre du projet, Monsieur Ravenel a contribué pour une large part à le faire capoter. »……….. « il a cherché à nuire autrement; d'où les multiples procédures qu'il a engagées. »
Et oui mes chers Compatriotes, figurez vous qu’à Bihorel des citoyens osent, quelle outrecuidance,  déposer des recours auprès des tribunaux lorsque le maire vend, de façon illégale, des terrains appartenant à la commune pour un projet bien précis, modifie en « loucedé » et sans respecter la loi, les règles d’urbanisme toujours pour le même projet et délivre un permis de construire bidon encore et toujours pour le même projet.
Quel culot et quelle bande d’emmerdeurs ces citoyens qui fourrent leur nez partout. A Bihorel, rendez-vous compte, on ne peut même plus magouiller tranquillement sans finir au tribunal ! Mais dans quel monde vit-on ?
Je ne sais pas pour vous mais moi, mes chers Compatriotes, je trouve que les costards à rayures vont de mieux en mieux à Pascal Houbron.
Au fait, vos indemnités de maire, cher Freluquet, vous allez les reverser ou pas à la commune en guise de repentance?
C.D

mercredi 1 décembre 2010

Les non-handicapés

Mes chers amis,
C’est avant tout en tant que président de l’association des non-handicapés de France que je m’adresse à vous ce soir.
C’est vers vous, les non-vieux, les non-jeunes, les non-chômeurs, les non-femmes, les non-affamés, les non-émigrés, les non-homosexuels, les non-infirmes, les non-mongoliens, c’est vers vous que vont ce soir toutes mes pensées.
Nous formons dans ce pays, mes chers amis, une minorité, certes, mais cette minorité, comme les autres minorités, a le droit de se faire entendre. Et pour cela, nous devons nous unir, et montrer au monde que nous existons. Avec nos différences, certes – mais ces différences, les autres doivent, au nom de la solidarité nationale, les reconnaître et les accepter.
Nous sommes des hommes comme les autres.
Nous ne gênons personne en allant travailler la tête haute, sans canne blanche ni béquilles. Si la nature nous pousse à avoir des rapports intimes avec des personnes du sexe opposé au nôtre, en quoi cette singularité dérangerait-elle le bourgeois ?
Nous devons dénoncer le racisme dont nous sommes de plus en plus souvent les victimes. Pas plus tard qu’hier, mon fils, qui vient d’avoir sept ans, est rentré de l’école en larmes:
« Papa, qu’est-ce que c’est qu’un Blanc ? »
Je dois dire que je ne m’attendais pas à cette question si tôt. Je savais bien qu’un jour ou l’autre nous devrions en passer par là. Mais pas si tôt. J’étais désemparé.
« Pourquoi me demandes-tu cela, mon garçon ? ai-je demandé en le prenant sur mes genoux pour le consoler.
- A l’école, les autres se sont moqués de moi. Ils m’ont montré du doigt en criant : « Ah le blanc – eee Ah le blanc – eee. » C’est quoi, Papa, un Blanc ?
- Un Blanc, c’est... c’est un homme comme un autre.
- Alors pourquoi les autres ils se moquent ?
- Ils ont tort. Vois-tu, nous avons nos coutumes, notre religion, qui ne sont pas tout à fait les mêmes que les leurs. Nous portons des pantalons, nous mangeons avec des fourchettes. Nous buvons du vin, et c’est vrai qu’il y a dans le vin comme un goût primitif qu’on ne retrouve pas dans l’eau, cela peut surprendre, mais tu ne dois en aucun cas, mon enfant, en avoir honte. Nous sommes blancs, descendants des Gaulois et des Francs ? Et alors ? Les raisons de nous en féliciter ne manquent pas. Le franc est stable et jamais les Gaulois n’ont donné la gale aux romaines. Nos charolais sont laids, mais nos bordelaises sont girondes. L’Alsace nous a donné ses ballons, Sophia nous a donné la Lorraine. Nous ancêtres du Berry nous ont donné le béret, et nos ancêtres basques les baskets. L’art blanc existe autant que l’art fumé. La Joconde, Versailles, Le Cid, les jeu des 1000 francs, c’est nous, la bombe H et le mistral gagnant, c’est nous. Austerlitz, c’est nous, Auschwitz, c’est... c’est loin, nous sommes blancs et nous devons assumer notre blanchitude.
- Mais pourquoi on est blanc, Papa ?
- C’est naturel. C’est Dieu qui l’a voulu ainsi. D’ailleurs, l’été, nous ne sommes plus très blancs. Il nous suffit d’aller au soleil et de ne plus bouger. C’est chiant mais ça banalise.
- Oui mais eux, ils ont du pot, ils ont même pas besoin d’aller au soleil.
- C’est un autre problème. C’est parce qu’ils n’ont pas les moyens. Ils gaspillent tout leur argent en nourriture. Vois-tu mon chéri, nous ne sommes pas tellement à plaindre. »
J’ai réussi à consoler cet enfant. Mais combien de temps encore devrons-nous subir les humiliations des minorités handicapés de ce pays ?
L’affaire Jean Dupont a certes secoué les torpeurs et ému les esprits. Mais il a fallu ce drame pour que le gouvernement vote enfin le décret de reconnaissance publique de l’association des non-handicapés de France.
Les faits sont connus de tous, mais nous le répéterons une fois de plus, à l’intention du grand rabbin nègre, non-comprenant, de l’association pour le racisme et contre l’antisémitisme, qui a tenu à être des nôtres ce soir pour montrer qu’à ses yeux nous étions des français à part entière.
Lors des derniers Jeux olympiques pour handicapés, la finale du 400 mètres-haie mettait aux prises une équipe de 30 chômeurs émigrés, cancéreux, non-voyants, à la colonne vertébrale brisée à tout jamais et un non-handicapé de 40 ans, monsieur jean Dupont, auvergnat, hétéro et cadre. Ce dernier arriva le premier avec 39 heures 12 minutes et 6 secondes d’avance sur le second. Par la suite, Jean Dupont devait reconnaître qu’il avait été distrait et qu’il était fatigué le jour de la compétition. C’est cette distraction qui lui a fait oublier qu’en pareil cas le non-handicapé doit attendre les handicapés. De même qu’à l’école les surdoués doivent attendre que les tri-chromosomiques aient compris 1 et 1 = 2 avant de passer, le mois suivant, à 2 et 1 = 3.
Mais cela n’excuse en rien que, de retour aux vestiaires, les « chômeurs émigrés cancéreux non-voyants à la colonne vertébrale brisée à tout jamais » aient roué de coup le malheureux à coup de canne blanche, avant de lui rouler sur le corps jusqu’à ce que mort s’ensuive, en chantant la chanson pour l’Ethiopie.
N’ayons pas peur des mots, mes amis : c’est une attitude qui est contraire à l’esprit de la Déclaration des droits de l’homme. Jean-Marie Le Pen ne me contredira pas sur ce point : c’est bien ce qui m’emmerde.


Pierre Desproges, Chroniques de la haine ordinaire, 24 avril 1986