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| Le voleur de commune et son complice |
Mes Chers Compatriotes,
L’atmosphère nauséabonde qui règne actuellement en France (affaires Karachi, DSK, Guérini etc..), de régime décadent, de république finissante et de démocratie de façade, n’épargne pas Bihorel. L’apothéose sur notre commune eut lieu le 4 juillet dernier lorsque le maire et ses berniques votèrent la fusion contre l’avis des deux tiers des Bihorellais.
Le 1er janvier 2012, la mairie de Bihorel deviendra une coquille vide. Pouvoir et centre de décision auront alors déserté le lieu. Le conseil municipal se tiendra dorénavant dans la mairie de la toute puissante Bois Guillaume et avec l’élimination des élus des listes « Vive Bihorel », « J’aime Bihorel » et d’un tiers de ceux de « Bihorel avec vous », c’est plus de la moitié d’entre nous qui ne sera plus représentée au conseil municipal.
Par le suffrage universel, nous leur avions pourtant donné, lors des élections de 2008, mandat jusqu’en 2014, mais la bande de voyous de Freluquet&cie ose tout !
Par le suffrage universel, nous leur avions pourtant donné, lors des élections de 2008, mandat jusqu’en 2014, mais la bande de voyous de Freluquet&cie ose tout !
La fusion ne peut être juridiquement remise en question. Sur le plan légal, il n’y a pas de faille, les scélérats ont bétonné leur affaire, même si c’est la république des copains qui le leur permet (cf loi du 16 décembre 2010).
Soyons en conscients, le conseil municipal de ce jeudi 29 septembre (l’ordre du jour est quasiment entièrement consacré à la fusion voir ci-dessous) est l'une des dernières occasions d’exprimer à Pascal Houbron et aux élus de Bien Vivre à Bihorel, nos remerciements pour leur trahison du résultat du référendum du 26 juin 2011.
Pour avoir échangé avec vous à ce sujet, mes Chers Compatriotes, sur le "off" de ce blog, je sais que vos souhaits sont divers et variés. Certains veulent brandir des affiches, d’autres scander des slogans ou renverser les tables, entarter le Freluquet, j’en passe et (surtout) des meilleures !
Mes Chers Compatriotes, il vous reste maintenant à transformer vos paroles en actes. Si vous n’agissez pas le 29 septembre, vous resterez des citoyens frustrés jusqu’à la fin de vos jours.
Les politiques nous ont abandonné au milieu du gué, alors, à l’image de nos ancêtres qui jadis prirent la Bastille, jeudi prochain, osez et lâchez-vous !
Manu ad ferum
CD
Ordre du jour, Conseil du 29/09 (cliquez sur l'image pour agrandir)
Cher Constantin,
RépondreSupprimerAvec ce billet, je sens que nous allons revoir notre chef de la police municipale en tenue anti-émeute... Huuuummmm, avec son fouet et sa matraque...
Raymond
Pour tout dire, si je trouve très beau et très enthousiasmant ce vibrant appel quasi-insurrectionnel, ma couardise naturelle m'inciterait plutôt à une plus grande réserve dans le mode d'expression de ma colère lors du prochain conseil municipal. Je ne suis pas ennemi d'une manifestation bruyante, même tonitruante mais pour tout ce qui est de l'ordre de la dégradation matérielle ou de l'agression physique, c'est vraiment trop pour moi et je n'en serai pas (d'ailleurs, je n'ai pas la carrure...).
RépondreSupprimerBien sûr, je peux comprendre que, face à un acte aussi violent que ce déni de démocratie, la légalité étant ici totalement illégitime, certains puissent penser alors qu'il devient légitime d'en venir à des actes illégaux, mais pour ma part, je pense qu'on peut mettre une bien belle ambiance sans tomber pour autant dans ce type d'excès.
Cher Michel, à vous lire on croirait qu'il y a appel au meurtre!
RépondreSupprimerNe vous croyez pas obligé de vous désolidariser, je ne pense pas que l’on nous confonde. Je ne cherche d'ailleurs le soutien de personne n'ayant pas, pour ma part, d'ambition politique locale (ni ailleurs du reste).
Dans ce billet, je ne fais qu'encourager les Bihorellais à manifester leur "juste colère", comme vous souhaitiez le faire vous même. J'énumère seulement les envies que certains m'ont confiées. Après, libre à eux de passer à l'acte ou non, mais les remords ne valent-ils pas mieux que les regrets ?
Sans revisiter l'Histoire de France, restons à Bihorel. Croyez vous qu'à l'époque d'Alfred Caron, les Bihorellais gagnèrent leur indépendance en choisissant, comme vous, de pousser la chansonnette sur un air de musique de salon entre deux plats de petits fours et un verre de cocktail à la main ?
Cela dit c’est votre droit absolu mais par courtoisie et par prudence, n’oubliez pas de demander l'autorisation à Monsieur le Maire. Sans cette dernière, on pourrait vous verbaliser pour avoir perturbé le conseil municipal et, entre nous, la défense du suffrage universel vaut-elle une telle prise de risque ?
Alors « résistons » dans une « bien belle ambiance ». On compte sur vous pour nous donner le « la ».
Bien à vous.
CD
Vous avez au moins le mérite de m'avoir bien fait rire par la causticité de votre réponse. Rien que pour cela, je vais dès maintenant me chauffer la voix pour trouver le ton juste et demain soir, nous essaierons de chanter ensemble.
RépondreSupprimerA part ça, je crois comprendre que vous me prêtez des ambitions politiques ; je crains hélas de vous décevoir à nouveau mais j'ai trop conscience de mes fragilités personnelles pour me hasarder dans un monde qui rend totalement fou la plupart de ceux qui s'y hasardent même à un niveau aussi local que le nôtre.
Si je suis intervenu dans cette affaire, c'est parce que nos politiques de l'opposition municipale n'ont pas réussi à s'entendre pour permettre aux habitants d'exprimer "leur juste colère" (oui, maintenant en plus, je me cite !) et non pour prendre leur place.
Bien courtoisement votre,
Michel Coruble
Tant mieux si vous l'avez pris dans la bonne humeur et puis ne dit-on pas qu'en France, tout ce termine par des chansons....
RépondreSupprimerA demain soir,
CD
Je viens de recevoir la propagande Freluquiste aussitot renvoyé par la poste (sans timbre). J'invite le plus grand nombre à faire de meme.
RépondreSupprimerTamoles Bihorel LIBRE
On peut aussi leur rapporter demain soir lors du conseil
RépondreSupprimerou le renvoyer ce soir par la voie des airs : j'ai retrouvé ce matin les gestes du bon vieux pliage potache et le papier glacé, ça vole super bien.
RépondreSupprimerA vos aéroplanes !
Michel C
Bon hier les propriétaires de Bihorel étaient mauvais et pitoyables. Le petit homme politique était hors de lui aprés la scéance. Ce qu'ils ne comprennent pas (mais sont t'ils équipés pour ?) c'est que la majorité de leur électorat ne veut plus d'eux et les électeurs de droite dont je suis voterons n'importe quoi SAUF Houbron et sa cours.
RépondreSupprimerTamoles
Au sujet de l'enfant qui s"échappe
RépondreSupprimerContactée hier, l’adjointe au maire de Bihorel chargée des affaires scolaires, Laure Pimont, ne s’explique pas vraiment l’incident.« C’est la première fois qu’une telle chose arrive. Toutes les barrières de l’établissement étaient fermées donc l’enfant a sans doute échappé à la surveillance de l’enseignante qui était bien dans la cour au moment de la récréation. Les enfants sont de plus en plus dégourdis de nos jours… »
Et bien que ces enfants remplacent au plus vite l'équipe municipale, parce qu'hier soir ils n'étaient dégourdis.
Tamoles
Belle séance hier soir où nous avons eu confirmation de pas mal de choses. Pascal Houbron a, une fois encore, déshonoré la République. Certains freluquistes portaient sur leur visage, la honte de leur forfait, pendant que d'autres, ou les mêmes, serrèrent les fesses du début à la fin du conseil, ce qui montre que nous aurions dû depuis longtemps hausser le ton et créer un rapport de force plus "testostéroner".
RépondreSupprimerJe reviendrai dans un billet ce week end sur cette soirée.
CD
Avez vous des nouvelles du compére de P. Houbron ?
RépondreSupprimerJ'organise pour la fameuse marque "Mascarade" un concours de slogans et d'affiches parodiques pour les "leçons de députation"
RépondreSupprimerLeçon n°1
N'en faire qu à ma tête
Leçon n°2
Cultiver le narcissisme
Leçon n°3
Les prendre pour des thons.
Si un bon ou des bons Adobiens peuvent nous mettre en page ce détournement des leçons de séduction d'Aubade... Cela va plaire à tous.
Tamoles
Bien que cela me coûte un peu, je dois reconnaître que vous n'aviez pas forcément tort dans votre appel à une "testostéronisation" du rapport de forces... La dernière séance du conseil municipal rendrait agressif le plus convaincu des pacifistes.
RépondreSupprimerLe spectacle offert par nos élus de la majorité municipale lors de cette séance tumultueuse était en effet à la fois pitoyable et dramatique. Comment avons-nous pu confier la gestion de notre commune à un maire aussi empêtré dans des réponses confuses, généralisantes ou totalement contradictoires ; à un maire refusant de répondre aux interpellations précises des élus de l’opposition ; à un maire niant l’évidence d’une gestion calamiteuse et totalement hasardeuse des finances publiques ?
Et que dire de la caricature de la forme délibérative à laquelle nous avons eu droit : de ces mains levées mécaniquement par l’ensemble des élus d’une majorité municipale en état de mort cérébrale pour voter furtivement des mesures dont ils seraient bien en peine aujourd’hui de nous expliquer le contenu et le sens ? Curieusement, il y avait là comme un fort relent nauséabond de démocratie totalitaire.
Jeudi soir, en imposant à notre futur ex-maire de répondre quand celui-ci trahissait une fois de plus son devoir* pour en finir au plus vite, en rappelant bruyamment aux élus qu’ils ont des comptes à rendre à ceux dont ils tiennent leur pouvoir, c'est-à-dire en rappelant les exigences d’une vraie démocratie, ce sont les «chahuteurs» et autres « potaches », les « braillards » et autres « klaxonneurs », les « exaltés » et les « irresponsables », ce dernier carré d’irréductibles « nuisibles » qui ont sauvé l’honneur de notre démocratie.
Ils reviendront et plus nombreux encore pour bien montrer qu’il ne s’agissait pas là de l’ultime spasme d’une démocratie locale moribonde mais bien de l’émergence d’une prise de conscience qui ne retombera plus.
A chacun maintenant de me dire si cette dernière prophétie est juste : accepterons-nous de nous laisser déposséder des choix qui conditionnent notre propre destin ou choisirons-nous d’éteindre nos écrans plats pour venir défendre l’exigence d’une vraie démocratie qui est au fondement de l’équilibre de notre société ?
Michel Coruble
* Oui Monsieur Houbron, une forfaiture, ce n’est pas une insulte ad hominem, c’est un agissement contraire à ce qu’on a le devoir de faire ; c’est quand, comme vous l’avez fait en piétinant l’avis de la population et l’engagement que vous aviez pris de le respecter, vous manquez gravement aux devoirs de votre charge.