"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 25 septembre 2011

Initiative Citoyenne.

Création Michel Coruble

A l'initiative de Michel Coruble, hier matin devant le panneau d'affichage de la mairie, se sont rassemblés quelques Bihorellaises et Bihorellais qui voulaient ainsi exprimer leur attachement au respect de la démocratie en général et du résultat du référendum sur la fusion du 26 juin 2011 en particulier. 
Rappelons que ce jour là, 67 % des électeurs bihorellais ont dit "NON" au projet du Freluquet et de sa bande de voleurs de commune, ce qui ne les a pas empêché une semaine après d'adopter la fusion au mépris de l'esprit républicain et démocratique.

Cette initiative citoyenne de ce samedi 24 septembre sur la place de l’Église, tranche avec le mutisme général des responsables politiques locaux, mutisme que les Bihorellaises et Bihorellais supportent de plus en plus mal.

Enfin notons que les affiches collées à cette occasion et de manière tout à fait légale sur le panneau d'expression devant la mairie, ont été arrachées dans l'heure par les félons freluquistes.

Manu ad ferum
CD

ps: Conseil Municipal, jeudi 29 septembre. Ce sera le sujet de notre second billet dominical.

2 commentaires:

  1. Merci de mettre en ligne le texte et les affiches pour continuer l'information des habitants de bihorel libre.
    Romuald RICOUARD

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  2. Merci à ceux qui s'intéressent à ma littérature. J'essaie de coller le texte affiché à la suite mais pour ce qui est des images, il n'y a guère que les décolleurs qui ont le temps de les voir.

    L’appel aux démocrates :

    Lundi 4 juillet, lors d’une réunion de conseil municipal de sinistre mémoire, les élus de la majorité ont déniaisé brutalement tous ceux qui croyaient encore à l’honnêteté du débat public, à la souveraineté du suffrage universel et au respect de la parole engagée. En votant l’annexion de Bihorel par Bois-Guillaume, ils ont porté un coup fatal à leur commune et pire encore, ils ont attenté à ce principe démocratique essentiel de respect du choix des électeurs, principe qui préserve notre société des risques d’un retour à la barbarie. Désormais, leur forfaiture est là, sur la place publique : indigne, déshonorante, médiocre.

    Comment comprendre qu’ils aient pu voter unanimement pour que notre commune retourne sous le joug de sa puissante voisine, oubliant un peu vite que d’autres, par le passé, avaient obtenu de haute lutte le droit de s’en libérer ; comment comprendre qu’ils aient pu voter tranquillement la disparition de leur commune en méprisant ainsi l’opinion d’électeurs qu’ils étaient censés représenter ? Une seule explication plausible : l’esprit de clan a prévalu sur l’esprit démocratique. Tragique inversion des valeurs, dans le secret de l’isoloir, le petit esprit partisan, le plaisir infantile de faire mordre la poussière à ceux du clan d’en face ont pris le pas sur l’attachement, sincère pour certains, qu’ils avaient pour leur commune et surtout, sur le respect dû au verdict des urnes, clé de voûte de l’équilibre de notre société. Consternante perversion de l’ordre des priorités. Immaturité confondante.

    Près de trois mois plus tard, notre colère n’est pas retombée. Elle ne retombera pas. C’est une colère juste, nécessaire, impérieuse. Parce qu’il fonde notre « vivre ensemble », qu’il nous permet de « faire société », on ne peut s’accommoder d’un tel viol du principe démocratique. S’y résigner, ce serait accepter que la démocratie ne soit plus désormais qu’un simple jeu d’apparences, accepter qu’elle ne soit plus qu’un seul décor de carton-pâte. La mise en scène coûteuse à laquelle a donné lieu la fusion des communes de Bihorel et Bois-Guillaume est une formidable illustration de cet indécent simulacre de démocratie participative. Il faut refermer au plus vite cette redoutable brèche ouverte dans notre démocratie, refuser de toutes nos forces la progression insidieuse de ce despotisme respectable, de cette tyrannie bon enfant, de cette oppression débonnaire et tranquille.

    La démocratie est notre bien commun ; défendons-la : RESISTONS !
    Tous à la Mairie lors du prochain conseil municipal jeudi 29 septembre à 20h30.

    Michel Coruble

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