"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 29 avril 2012

Triomphe et tombeau de François Hollande Par Jean d'Ormesson.


Il n'est pas sûr, il est peut-être même improbable, au vu des sondages d'aujourd'hui, que Nicolas Sarkozy soit réélu dans six mois pour un second et dernier mandat. Les mesures de rigueur annoncées par François Fillon ne sont pas accueillies - c'est le moins que l'on puisse dire - par un enthousiasme excessif.
Mme Le Pen à l'extrême droite, M. Bayrou au Centre, Mme Aubry à gauche, M. Mélenchon à la gauche de la gauche se déchaînent contre elles. Les syndicats les condamnent. Une bonne partie de la droite modérée elle-même ne peut pas se résoudre à se prononcer en faveur d'un président qui, à ses yeux, a avili et compromis ses fonctions par son comportement.
La victoire de François Hollande est à peu près acquise, et elle risque d'être éclatante. Le moment est idéal pour se déclarer sarkozyste.
La question n'est pas de savoir qui l'emportera en mai 2012. On a longtemps été convaincu dur comme fer que ce serait M. Strauss-Kahn. On a pu croire que ce serait Mme Aubry. On a même pu imaginer que, par un coup du sort, ce serait Mme Le Pen. Il n'est pas tout à fait exclu que M. Bayrou, M. Mélenchon, M. Montebourg se soient monté le bourrichon jusqu'à se persuader de leur chance de l'emporter.
Tout sauf Sarkozy. N'importe qui sauf Sarkozy. Ce sera M. Hollande. François Hollande est un parfait honnête homme. Il est intelligent, charmant, cultivé, et même spirituel. Il y a chez cet homme-là un mélange de doux rêveur et de professeur Nimbus égaré dans la politique qui le rend sympathique. Il est mondialement connu en Corrèze. Ce n'est pas lui qui irait courir les établissements de luxe sur les Champs-Élysées, ni les suites des grands hôtels à New York ou à Lille, ni les yachts des milliardaires.
Il ferait, je le dis sans affectation et sans crainte, un excellent président de la IVe République. Ou plutôt de la IIIe. Par temps calme et sans nuages. Il n'est jamais trop bas. Mais pas non plus trop haut. C'est une espèce d'entre-deux : un pis-aller historique. Ce n'est pas Mitterrand : ce serait plutôt Guy Mollet. Ce n'est pas Jaurès ni Léon Blum : c'est Albert Lebrun. Ce n'est pas Clemenceau : c'est Deschanel. Il parle un joli français. Et sa syntaxe est impeccable. On pourrait peut-être l'élire à l'Académie française. Ce serait très bien. Mais en aucun cas à la tête de la Ve République, par gros temps et avis de tempête.
C'est vrai : Sarkozy en a trop fait. Hollande, c'est l'inverse. Car n'avoir rien fait est un immense avantage, mais il ne faut pas en abuser. Il n'est pas exclu, il est même possible ou plus que possible, que M. Hollande soit élu en mai prochain président de la République. C'est qu'à eux deux, M. Hollande et le PS, qui sont assez loin d'être d'accord entre eux - je ne parle même pas de M. Mélenchon ni de Mme Joly dont ils ont absolument besoin pour gagner et dont les idées sont radicalement opposées à celles de M. Hollande - ont des arguments de poids : la retraite à 60 ans (quand la durée de vie ne cesse de s'allonger), 60.000 nouveaux fonctionnaires (quand il s'agit surtout de réduire les dépenses publiques), 30% de baisse sur les traitements du président et des ministres (même M. Jean-Marie Le Pen, de glorieuse mémoire, n'a jamais osé aller aussi loin dans le populisme et la démagogie). Avec des atouts comme ceux-là, on a de bonnes chances de gagner.
Aussi n'est-ce pas dans la perspective de l'élection de 2012 que je me situe.
> C'est avec le souci du jugement de l'histoire. M. Sarkozy, autant le reconnaître, a fait pas mal d'erreurs. À voir comment se présente la campagne d'un Parti socialiste qui semble n'avoir pas appris grand-chose des leçons de son temps, ce sera bien pire avec lui qu'avec M. Sarkozy. Les déclarations d'intention ne valent rien. Il faut des exemples vivants. M. Zapatero, en Espagne, est un homme plus qu'estimable. Il est socialiste. Le chômage en Espagne est plus du double du nôtre. M. Papandréou en Grèce est socialiste. Est-ce le sort de la Grèce que nous souhaitons pour la France? M. Sarkozy a été plus attaqué, plus vilipendé, plus traîné dans la boue qu'aucun dirigeant depuis de longues années. Il a pourtant maintenu le pays hors de l'eau au cours d'une des pires crises que nous ayons jamais connues. Il n'est même pas impossible que Mme Merkel et lui aient sauvé l'Europe et l'euro.
Pour affronter le jugement de l'histoire, je choisis le camp, à peu près cohérent, Sarkozy-Fillon-Juppé contre le camp, incohérent jusqu'à l'absurde, Hollande (Hollande président ? On croit rêver, disait Fabius) -Aubry-Joly-Mélenchon. Bonaparte Premier consul prétendait que le seul crime en politique consistait à avoir des ambitions plus hautes que ses capacités. Je suis sûr que François Hollande lui-même a des cauchemars la nuit à l'idée d'être appelé demain à diriger le pays avec le concours des amis de toutes sortes et étrangement bariolés que lui a réservés le destin.
Je veux bien croire - je n'en suis pas si sûr - que pour 2012 les dés sont déjà jetés, que les handicaps du président sortant sont bien lourds pour être surmontés, que le retard est trop rude pour être rattrapé. J'imagine très bien l'explosion d'enthousiasme sur la place de la Bastille ce soir de mai 2012 où l'élection de M. François Hollande à la magistrature suprême sera enfin annoncée. Je me demande seulement dans quel état sera la France en 2014 ou 2015.
 
Jean d'Ormesson. 

Une éclarcie en jaune dans des vies obscures



J''écris rarement sur ce blog au sujet du football. Cela ne vous passionne pas ou peu mais tant pis, un blog est après tout un espace fait pour exprimer ce que l'on a envie sans ce soucier de "l'audimat".
 J'aime ce sport depuis tout petit, c'est à dire du temps où Georges Carnus était le gardien de l'équipe de France et Charly Loubet son buteur, où Roger Magnusson était irrésistible sur l'aile droite de l'OM et servait des centres à un Josip Skoblar qui marquait 44 buts dans sa saison. Ces noms ne doivent strictement rien dire à la plus part d'entre vous. Oui, j'aime le football et n'affecte pas de le détester comme certains intellos  parce que c'est un sport "populo" pas plus que je ne l'affectionne parce que cela ferait "populo".
La finale de la coupe de France US.Quevilly / Olympique Lyonnais et plus généralement le parcours de l'USQ dans cette coupe m'ont ramené un peu à l'enfance, vers des temps où le derby FCR/USQ remplissait un stade Robert Diochon qui à cette époque accueillait vingt milles spectateurs. Je me suis souvenu de la main de mon père ou de celle de mon parrain qui tenait la mienne pour rentrer dans le stade et de nos voix qui s’époumonaient pour encourager nos favoris.
Quarante et quelques années plus tard, j'ai revécu un peu les mêmes sensations, les mêmes pulsions, la même passion avec ma femme et mes filles et ceux qui forment aujourd'hui le premier cercle familial. Alors nous n'allions pas bouder notre plaisir d'aller voir l'USQ en finale de coupe de France au stade de France, justement.
J'ai choisi, et cela n'a rien à voir avec un quelconque sentiment du devoir de "citoyen-éco-responsable", de me rendre à cette finale en autocar. Non, c'est sans doute parce que je voulais vivre cette dernière étape comme une véritable infusion et la partager avec le peuple du football.
Alors oui, "beaufferies" il y eut, mais croyez moi, là n'est pas l'essentiel. Durant ce parcours qui dura quelques mois et quelques matchs de légende, j'ai vu des gens heureux qui l'espace de quelques heures oubliaient la dureté de leur sort. Je me souviens du visage de ce petit môme "rouquin normand pur sucre" de 12 ans qui me lança des regards noirs lorsque à Caen en quart de finale, j'encourageais l'OM de mon cœur et de mon enfance, puis de sa joie à 3-2 pour Quevilly au coup de sifflet final et de son sourire lorsque je l'ai félicité.

Hier, il faisait un temps pourri, une météo normande en quelque sorte. On pouvait y voir un heureux présage. Sous cette pluie battante, plein de bonne humeur, le peuple Normand s'est rendu à Paris (je ne vous dirai pas pour quoi faire, selon les chants entonnés dans l'autocar, aux Lyonnais, le freluquet en eut été rempli d'aise), a fait la queue de longues heures pour obtenir son billet, monter dans le bus ou bien et sans doute ce sera l'image de cette finale qui restera gravée dans ma mémoire, celle de ce père et de ses deux enfants, debout sous la pluie au milieu d'un pont qui enjambe l'A13 entre Louviers et Mantes la jolie, en pleine campagne, qui avaient disposé sur la rambarde de ce pont, face au sens de la circulation, une banderole "Allez l'USQ" et le drapeau de la France. Ce père et ses enfants agitèrent les bras au passage de chacun des 180 autocars et  des milliers de voitures aux couleurs de l'USQ, qui leur répondirent par des coups de klaxon selon la rythmique bien connue des encouragements. En imaginant la joie de ces enfants et de leur père, j'ai eu chaud au cœur.

Il est de coutume de dire qu'une finale, cela ne se joue pas mais cela se gagne. Pas sûr pour autant que l'histoire de cette coupe de France 2012 ne retiendra pas plus le nom de Quevilly que celui de Lyon. Hier soir sur le coup de 23 heures, la sensation dans le stade était toute autre que sans doute, celle que l'on pouvait ressentir devant un poste de télévision qui ne devait montrer comme à l’accoutumée, que l'image de ceux qui brandissaient la coupe.
Des tribunes du stade de France, il montait un chant qui comme un remerciement, s'adressait aux vaincus du soir, mais aussi à ces obscurs, ces oubliés et invisibles du football, image miroir de leur supporters dans la France d'aujourd'hui.
Oui, bien sûr, le football comme la religion, seraient l'opium du peuple. On préfère "payer onze imbéciles pour en calmer des millions d'autres" et ce matin, il y a sans doute des milliers de gueules de bois. La fête est finie, les derniers lampions s’éteignent. La dureté de la vie n'a pas changé. Dans les ateliers et les bureaux ou derrière la caisse du supermarché, il va falloir reprendre le turbin. Le petit chef sera toujours aussi con, la paie aussi maigre et les trente derniers jours du mois, aussi difficiles. Mais l'espace de quelques heures, l'épopée des "jaunes et noirs"  aura été une belle éclaircie dans des milliers de vies obscures.
CD

ps: autre joie "footballistique" (mais pas seulement) pour un "turchini" comme moi, le Sporting Étoile Club de Bastia remonte en ligue 1 pour la saison 2012/2013 et de nombreuses autres à la suite. Forza !

dimanche 22 avril 2012

C'est reparti pour 5 ans !


Pepsi et Coca cola, les deux finalistes


"L’argument selon lequel les deux partis doivent représenter des idéaux et des programmes opposés, l’un de droite et l’autre de gauche, est une idée sotte acceptable uniquement par les idéalistes et les universitaires. Au contraire, les deux partis doivent être presque identiques, afin que le peuple puisse évincer les coquins à chaque élection sans que cela ne modifie la politique du pays de manière profonde ou radicale.
Quel que soit le parti au pouvoir, au bout d’un certain temps il devient corrompu, fatigué, sclérosé et sans vigueur. Alors il devrait être possible de le remplacer, à chaque échéance électorale si nécessaire, par l’autre parti, qui n’aura aucune de ces faiblesses, mais poursuivra, avec une vigueur renouvelée, les mêmes politiques de base.
Caroll Quigley (tragedy and hope. 1966)

jeudi 19 avril 2012

Mensonge fiscal au Conseil Municipal

Bonimenteur
L'information principale du conseil municipal qui s'est tenu la semaine passée et relayée par la presse, c'est une soi-disant baisse de la fiscalité en matière d'impôts locaux et fonciers sur la nouvelle commune.
Jamais en retard d'un mensonge la bande Freluquet&Co a pris pour illustrer cette hypothétique baisse, des exemples qui ne concernent qu'une très faible partie des ménages de la commune.  
Mais c'est sur un plan plus général que nous devons nous poser la question: Bois Guillaume Bihorel serait-elle une exception fiscale française?
Il est communément admis que dans les semaines, mois et années à venir et quels que soient les résultats des élections présidentielles et législatives, les Français paieront plus d’impôts demain qu'aujourd'hui. N'oublions pas que la baisse des taxes locales promise par Houbron/Renard ne tient que si l'état verse à la commune une compensation de plusieurs millions d'euros et cela pendant des années. Les restrictions budgétaires qui ne manqueront pas d'être prises dès les premières semaines de la future législature, risquent de couper cette manne d'état, plaçant alors la commune devant des difficultés financières qui ne pourront être solutionnées uniquement que par l'augmentation des taxes locales.

Houbron et Renard sont déjà en campagne pour 2014. Ils utilisent les mensonges et usent des grosses ficelles de politicards en promettant l'intenable, juste pour sauvegarder leurs ambitions politiques. Aucun électeur de la commune nouvelle n'en est dupe.

CD

mercredi 18 avril 2012

La Fusion dans la Honte et le Déshonneur, (une "rediff " du billet du 6/07/2011)

Œuvre contemporaine de Raymond la Science

Mes Chers Compatriotes,

Lundi soir, c’est un véritable bras d’honneur que le Freluquet et ses berniques ont adressé, non seulement aux 400 Bihorellais présents mais à tous les votants du 26 juin en général. Nous nous sommes toutes et tous réveillés mardi matin, Bois Guillaumaises et Bois Guillaumais, administrativement tout du moins car notre cœur pour Bihorel n’a pas cessé de battre.
La vie politique est remplie d’infamies, de trahisons, d’escroqueries, de mensonges et de forfaitures. Lundi soir en votant la fusion contre l’avis des Bihorellais, Pascal Houbron et tous les élus de Bien Vivre à Bihorel ont précipité sur eux le déshonneur. En une soirée, ils sont devenus la honte de la République Française, renégats et félons, qui ont trahi le suffrage universel et leur commune, la notre, faisant passer leurs minables ambitions personnelles au détriment de l’intérêt et de l’expression des citoyens.
Je ne trouve pas de mot assez dur pour qualifier ces petits boutiquiers qui ont voté la fusion, qu’ils soient bêtes et méchants comme François d’Hubert, trop naïfs pour avoir conscience d’être manipulés par le Freluquet, ou qu’ils soient comme d’autres bassement intéressés par l’appât d’un titre d’adjoint au maire (et de l’indemnité qui va avec) d’une commune de 22.000 habitants. Le confessionnal de « NDA » ne va pas désemplir !
Combien faut-il être lâche et veule pour arriver à une telle trahison, une telle manipulation, un tel mépris des habitants ?
A quoi bon exhorter à chaque élection les citoyens, jeunes et moins jeunes, à aller remplir leur devoir, si c’est pour que les élus s’essuient l’entre fesses avec le résultat du vote.

Nous avons comme maire un psycho rigide, le Freluquet, qui dans ce dossier de la fusion, comme dans tous les autres, a additionné mauvaise foi, manipulations et mensonges. Hier soir Pascal Houbron a soldé ses comptes avec Bihorel et les Bihorellais.  Il déteste la première tout autant que les seconds. Avec la fusion, c’est la rancœur et les frustrations accumulées depuis les premières humiliations qu’il a subies dès les bacs à sable de l’école maternelle, dont il s’est affranchi. Sans doute, lorsqu’il a prononcé la phrase fatidique « la fusion est donc adoptée » a-t-il eu l’érection qui précède l’extase.
Pour les élus félons de BVAB, en tout cas pour un certain nombre d'entre eux, c’est un « ouf » de soulagement, enfin délivrés de la gestion de Bihorel, costumes trop grands pour eux, incapables de réaliser les budgets d’investissements autant dire de mener à bien les objectifs qu’ils se fixaient eux-mêmes.
Fred Duval avait le mot juste lorsqu’il analysait, « post conseil » que le seul bienfait de la fusion sera de faire disparaître de la vie politique locale, la majeure partie de cette bande d’incompétents.
Debout,  je les contemplais, un peu plus tôt dans la salle du conseil où ils étaient assis. J’avais la sensation de «voler au dessus d’un nid de cocus » et que bientôt l’ennemi connaitrait l’amertume d’être trahi par son chef en personne et de voir les ambitions de chacun déçues. Qui peut douter qu’à  Bois Guillaume, le Renard ne va pas tarder à mettre bon ordre dans le poulailler freluquiste?

Les oppositions furent, lundi soir inspirées, en la personne de Benoît Pétel, mais surtout de Claude Taleb. Vous savez que je ne compte pas au nombre des fans du camarade Léon mais en ce lundi soir, j’ai aimé dans l’esprit, son intervention. Bien sûr et par-dessus tout, j’ai bu du petit lait en écoutant JC Ravenel et plus précisément à l'instant où il toucha au bon endroit (?) le Freluquet en lui martelant que NON, il n’aimait pas Bihorel et que depuis 10 ans il n’avait cherché qu’à s’en débarrasser! (voir billet du 5 juillet, ici même).

Aujourd’hui la forfaiture est accomplie. Nous savons que les élus de BVAB ne sont pas de droite pas plus qu’Etat d’Esprit et Sophie Dionisi ne sont de gauche. Ils sont tous du même coté: celui du pognon.
Depuis lundi soir, le blog de Bien Vivre à Bihorel s’est mis, selon leur propre expression « en veilleuse ». Je crois que c’est ce qu’ils avaient de mieux à faire : la mettre en veilleuse ! Mais qu’ils ne rêvent pas et n’espèrent pas faire oublier leur trahison aux Bihorellais sous peu.
Ils sont responsables des conséquences de leurs votes. Ils se sont préparés "des nuits blanches, des migraines, des nervous breakdown" et je laisse le soin à Raoul de rédiger l'ordonnance.
Donnez leur le « bonjour d’Alfred » lorsque vous les croiserez dans les rues de « Bois Guillaume » ex Bihorel ou sur le marché de la place de l’ex mairie. N’hésitez pas plus qu’eux n’ont douté au moment de bafouer notre vote du 26 juin.

Ne nous contentons pas des porteurs d'eau, reste les instigateurs de la fusion: Freluquet&Co. Je crois qu’il faut les accompagner dans leur suicide politique. Et pour cela, je vous suggère d’adresser vos indignations et votre courroux à leurs patrons politiques comme je l’ai déjà fait auprès de Jean François Copé et d’Hervé Morin (1). Il faut qu’au moment des investitures « pour le  mandat qui m’intéresse » Pascal Houbron soit tricard et que la droite sache que sur la deuxième circonscription, des républicains et patriotes de tous bords, sont prêts à voter tout et n’importe quoi afin que le postier Pascal Houbron retourne oblitérer les timbres au centre de tri de Bois Guillaume.

Cher Freluquet, nous ne vous lâcherons pas. 
Et comme l’on dit dans le sud « que le cul te gratte et que tes bras se raccourcissent »

Vive Bihorel Libre !

Manu ad ferum
CD
(1) email Jean François Copé: 
jfcope@assemblee-nationale.fr  
ou:  http://jeanfrancoiscope.fr/wordpress/

contact Hervé Morin:

Les 120 ans de Bihorel

Panneau place de l'église de Bihorel

Le 14 avril dernier marquait le cent vingtième anniversaire de la création de notre commune Bihorel. 


Différentes associations, dont le CRAC, ont commémoré à leurs manières cette date en apposant sur les panneaux d'expression libre un florilège des affiches créées ces derniers mois afin de montrer aux freluquistes que la population n'avait en rien tourné la page et qu'elle compte bien présenter à Freluquet&Co l'addition lors des prochaines élections municipales

Panneau près de l'espace Guillaume le Conquérant à BG

samedi 14 avril 2012

BCBG: Belles Crottes à Bois Guillaume


Mes Chers Compatriotes,

La presse nous donne parfois de fausses joies. L'entame de l'article paru dans Paris Normandie était pourtant prometteuse: "Bois Guillaume-Bihorel, lutter contre les incivilités". 
Je me suis immédiatement dit:" épatant ! enfin le Président de la Crea ou le Préfet ou peut être même les deux à la fois, réagissent à la fusion et ils ont décidé de lutter contre les incivilités commises par Houbron et Renard le 4 juillet 2011, date à laquelle, les deux voleurs de communes s’assirent sur le suffrage universel, incivilité s'il en est!"
D'autant que le titre en caractère gras indiquait "Assainir l'espace public" et que la photographie représentait un toutou à sa mémère qui n'est pas sans rappeler les élus de Bien Vivre à Bihorel qui ont pour habitude de donner la "papatte" au Freluquet dès qu'il s'agit de voter une décision du conseil municipal. Alors j'ai de suite pensé, ça y est, c'est la république irréprochable promise par Sarkozy qui se met en marche, on va nous nettoyer les BVAB au Karcher. 
Vous imaginerez aisément  ma déception à la lecture du contenu de l'article. Seuls les trottoirs et les pelouses bénéficieront de cette lutte contre les incivilités et verront leurs espaces assainis, alors qu'il y aurait tant à faire au conseil municipal. Tant pis, nous attendrons 2014 !
Vive Bihorel Libre !
CD 

lundi 9 avril 2012

Le blues de Jeanne


Arrêtez-vous un moment. Prenez le temps d’écouter ce témoignage, celui d’une adolescente de 15 ans qui nous parle de sa vie et de celle de sa famille. La pauvreté, l’angoisse, la peur mais aussi la faim constituent son quotidien.
Jeanne, c’est son prénom, fait partie de ces oubliés, de ces jeunes dont on ne parle jamais, qui ne brûlent pas de voiture, pour qui il n’y a pas de discrimination positive. Jeanne ne fait jamais la « une » des journaux, pas plus qu’elle ne remplit la page des faits divers.
Jeanne et sa famille, c’est une France silencieuse, celle qui ne fait partie d’aucune minorité visible. Une France abandonnée par le PS et l’UMP depuis 30 ans, une France victime de la politique du FMI et de la commission de Bruxelles. La France de Jeanne et de sa famille, ce n’est pas la France rabougrie, c’est la plus grande victime de la mondialisation.
Le duel, tant annoncé par les sondages, du 6 mai prochain ne changera rien pour toutes les Jeanne de France. Bien au contraire, le vainqueur, quel qu'il soit, ne fera qu’en multiplier le nombre. 

dimanche 8 avril 2012

Dimanche de Pâques

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Le matin de Pâques, Marie-Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

 
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,1-9.