"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mercredi 28 mai 2014

Musée Grevin




Certains auront vu en François Hollande, un Amiral d’Ascoyne, saluant au garde à vous à la proue de son navire qui coule pour avoir obéi à des ordres imbéciles dans « Noblesse oblige ». Mais ce médiocre n‘a pas cette classe, pas celle non plus d’ailleurs, de démissionner : tout le monde n’est pas Charles de Gaulle.
Moi Président, n’a rien dit ou le peu qu’il a exprimé, encore l’a-t-il fait dans un mauvais français, multipliant les doubles sujets (ce vote, il est…L’Europe, elle est…L’avenir de la France, il est…)
Isolé en France, affaibli en Europe, c’est « fort » de ses 13,95% de dimanche qu’il est allé prendre sa deuxième claque de la semaine à Bruxelles. Rien ne va changer, ni la politique imposée par la troïka, ni le fonctionnement antidémocratique de l’U.E. On accélère…vous connaissez la suite. Même son soutien de 2012, François Bayrou, prédit que le quinquennat n’ira pas à son terme.

Tant mieux !
CD

lundi 26 mai 2014

La facture

une version européanisée du "le changement c'est maintenant" qui n'a trompé personne.
Le peuple français a présenté ce dimanche 25 mai la facture de leurs dernières forfaitures aux forces politiques qui ont géré alternativement la France depuis trente ans et mené sa politique européenne. L’UMP paie entre autres le non respect du résultat du référendum de 2005 et pour avoir fait adopter le traité par le parlement deux ans plus tard. 
Le PS lui paie les fanfaronnades du candidat Hollande qui devait renégocier le traité de la zone euro pour finalement se convertir aux bretzels. Mais plus généralement, on l’a tellement méprisé ce peuple français, pressuré, fiscalisé, licencié, abandonné, délocalisé, dérégulé, remplacé, cambriolé, humilié, trahi au nom de l’Europe et du libre échange
Les différents gouvernements se sont payé sa tête, les élus se sont empressés de faire au lendemain de leurs élections l’inverse des politiques pour lesquelles ils avaient été élus et cela depuis des décennies. C’était en 1995, rappelez vous la « fracture sociale » et le retournement de veste de Chirac six mois après. Le « changement c’est maintenant » d’Hollande n’en est que la énième réplique vingt ans plus tard.
Nous venons de vivre une campagne électorale où bon nombre de partis politiques et de candidats auront surclassé leurs marionnettes des guignols, prenant les électeurs pour des bipèdes à QI de bulot. En cette quinzaine cannoise, la palme revient au PS qui a cru pouvoir berner la France de gauche en rejouant le fameux combat gauche/droite ( les vilains de la commission, c'est rien que des libéraux, nous on est de gauche et on y est pour rien) pour nous expliquer qu'avec une majorité socialiste au parlement, on allait voir ce qu'on allait voir. Une version européanisée, en quelque sorte, du « changement c’est maintenant ». 
Mais le PS aurait pu voir la palme lui être ravie par L'UMP, c'est passé tout près. Copé entre deux notes de frais salées a tenté de refaire une virginité type Mère Thérésa à son parti. Ils n'y étaient pour rien à l’UMP.  Maastrich ? Ils n'étaient pas là. Lisbonne non plus et en 2005 il ne s'est rien passé. On aurait dit du freluquet dans le texte.

Alors voilà, les Français en ont eu assez que l’on brade leur pays, leurs usines, leurs commerces, leurs emplois, leur école, leurs hôpitaux, leur démocratie, leur vie et l’avenir de leurs enfants. Pour une part d’entre eux le mariage pour tous leur est resté en travers de la gorge et ils ne supportent plus que certains veuillent réécrire la Marseillaise ou supprimer le 14 juillet, faire voter  la planète entière aux élections françaises et qu’on leur soutienne que le tétrahydrocannabinol ça devrait être obligatoire. C’est peut être sans y croire que ces Français là ont voté FN dans un geste de désespoir ou de sursaut, le dernier avant la rue.

Ceux qui n’ont rien compris, vont nous ressortir leur panoplie de « Jean Moulin », ils ont déjà commencé et crier qu’ils ont honte pour la France et que la république est en danger. 
Effectivement, par deux fois ces dernières semaines, j’ai moi même pensé que la démocratie était menacée. La première fois, lorsque des groupes de gauche ont empêché Marine Le Pen d’aller à la rencontre des électeurs et de faire campagne sur le marché de Sotteville-les-Rouen. 
La deuxième, c’est lorsque la semaine dernière, sans doute les mêmes groupes de gauche ont empêché un soir place Saint Marc à Rouen, les « Veilleurs » de se réunir pour lire des textes et prier ensemble. 
Dans le camp du "bien", parfois, cela sent le rance.
CD

dimanche 25 mai 2014

Fête Jeanne d'Arc


Je pensais que les fêtes Jeanne d'Arc en ce dimanche, n'étaient au programme que dans notre bonne vieille ville de Rouen. Finalement, elles se sont déroulées sur l'ensemble du territoire national. A vrai dire, mes chers Compatriotes, ce n'est pas fait pour me déplaire. 

La France serait-elle de retour ?
CD


vendredi 23 mai 2014

4 sur 20: quand les ânes parlent aux ânons






4 sur 20, c'est la note moyenne avec laquelle des candidats ont été admis au concours de recrutement des professeurs des écoles dans l'académie de Créteil, sans que cela ne semble angoisser la hiérarchie.
Pourtant selon un rapport de l’inspection générale de 2013, l’échec actuel de l’école se trouve, je cite, « dans la compétence insuffisante des instituteurs - Ceci sur deux plans : de graves lacunes dans les savoirs disciplinaires, et de graves lacunes pédagogiques ».
Bon, sinon, on reprend le vendredi 29 août ou le lundi 1er septembre ?

CD 

lundi 19 mai 2014

Conseil Municipal


Un Conseil Municipal à Bihorel, c'est un peu comme une publicité pour le fromage de chèvre; toute la liste Houbron dit "Ouêêêêê".

Alors si le cœur vous en dit, prochaine diffusion du spot, jeudi 22 mai à 19 heures, salle des mariages de l’Hôtel de Ville. 

samedi 17 mai 2014

Vendredi 29 août ou lundi 1er septembre ?


Hier, le SNES-FSU était en pétard. Vous savez, il s'agit de ce syndicat qui cogère la fabrique à crétins depuis trente ans avec un ministre qui change chaque année. Il faut lui concéder qu'il y avait de quoi. 
Tout le monde le sait, rien n'est plus exténuant que les vacances. Alors vous imaginez sans peine dans quel état d'épuisement se trouvent nos valeureux enseignants après deux mois de congés et qu'il est indispensable pour nos forçats de l'éducation, de disposer d'un weekend complet pour récupérer avant de reprendre leur sacerdoce. 
Surtout qu'il leur faudra attendre la Toussaint, soit sept semaines de travail sans répit jusqu'aux vacances suivantes après la rentrée. Ne te moque pas, camarade salarié du privé, toi qui devra patienter onze mois pour les prochaines.
Et puis tout va tellement bien à l’éducation nationale. Les résultats sont tellement excellents que rien d'autre, si ce n'est de savoir si l'on reprend le travail, avant ou après un week-end, ne peut tracasser le mammouth...
Sincèrement, verriez-vous d'autres sujets qui puissent le préoccuper, mes chers Compatriotes ? Moi non plus...

On vit une époque formidable.
CD


jeudi 15 mai 2014

Sa petite entreprise ne connait pas la crise

Pas d'austérité pour le freluquet
Ah, mes chers Compatriotes, comme moi, vous avez subi depuis deux ans des hausses incessantes de taxes , impôts et autres prélèvements. Fanfan la teinture a remonté le sabot de la tondeuse fiscale de trois ou quatre crans et il ne nous reste plus beaucoup de laine sur le dos. 
Comme si cela ne suffisait pas à notre bonheur, voilà Pascal Houbron, centriste "Chamallow", qui à peine élu, copie la politique gouvernementale et nous annonce des hausses conséquentes de la fiscalité locale. Si pour la gauche, la création de nouveaux impôts et taxes est une obsession inscrite dans son patrimoine génétique, sur le plan Bihorellais, ce serait plutôt dû au fait qu'Houbron et son équipe n'ont jamais eu le chromosome gestionnaire, sauf dans un domaine. 
Bien que ne l'ayant jamais croisé à la messe, Houbron applique un précepte de mauvais paroissien: "charité bien ordonnée, commence par soi-même". S'il va sur tous les toits et à l'envi nous clamer dans les mois et années à venir qu'il faut serrer tous les budgets et faire des économies, "la dé-fusion, ma pauvre dame" belle aubaine pour justifier ses hausses d'impôts, il est cependant un domaine à qui cette rigueur ne s'applique pas: les indemnités du maire.
Et oui, mes chers compatriotes, comme le montre le calcul ci-dessous, à l'heure de passer à la caisse, Houbron ne s'est pas oublié. Les économies se feront sur le dos des adjoints et surtout des services proposés aux administrés (cf budget voirie 2014) mais nullement dans son porte monnaie.

La réglementation en matière d'indemnités en 2014 est la suivante:

Le maire d’une commune comprise entre 3500 et 9999 habitants peut percevoir au maximum 55% de l’indice 1015 :
Indice 1015  traitement brut 3801.45  indemnité mensuelle  maxi:        2090.80
Les adjoints  peuvent percevoir 22% de l’indice 1015, soit                     836.32
Les conseillers peuvent percevoir 6% de l’indice 1015, soit                    228.08



A Bihorel :


Maire
53.8 %

2 045.18


adjoints
14.03 %

533.34


Conseillers délégués
6 %

228.08


Conseillers
2 %

76










Bon, j'ai peut être été sévère avec le freluquet, il se verse (beau geste), 45 euros (soit 1,2%) de moins que le maximum autorisé. Quel sacrifice ! A l'heure où la nation est appelée à se serrer la ceinture, la décence pousse certains élus à donner l'exemple. Visiblement, Houbron ne fait pas partie de ceux là. 

Allez, au moment de faire votre chèque au percepteur, vous aurez une pensée émue pour le gentil Pascal et la bonne gestion qui est la sienne. Tout au moins, celle de son porte monnaie...

CD 

ps: je remercie la personne qui m'a fourni les informations financières. Elle se reconnaitra.

dimanche 11 mai 2014

Européennes 2014

"Le Président", film d'Henri Verneuil, 1961, dialogue d'Audiard avec Jean Gabin dans le rôle principal.
A visionner sans modération avant le dimanche 25 mai

mardi 6 mai 2014

Putain, 3 ans !


6 mai 2012 ? 
L'exemple même de date qui n'a aucune chance d'être retenue dans l'histoire de France.

CD

jeudi 1 mai 2014

Mai 2014 / Mai 1940

maire 2 redevenu maire 1
Mes chers Compatriotes, il y avait donc conseil municipal cette semaine. Je ne vous rapporterai pas ce qui s'y est dit, je n'y étais pas. Cependant je peux vous raconter grosso modo ce qui s'y est passé. 
Je ne doute pas un seul instant que tout ce qui fut proposé par Houbron fut adopté à une très large majorité. Les berniques "new look" sont là pour cela. L'opposition a dû s'opposer, enfin je parle des élus de "Bihorel rassemblée", car Traoré de son coté s'est vraisemblablement cantonné dans son rôle de supplétif des freluquistes (comme lors de l'élection du maire) et de cireur de chaussures d'Houbron. 
Bref "qui vote contre ?", "qui s'abstient ?", si vous voulez savoir ce qui a été validé lors de ce CM, vous n'avez qu'à consulter l'ordre du jour de celui-ci mis en ligne sur ce blog en début de semaine. Tout a dû y passer. La démocratie à Bihorel, c'est comme cela, une fois tous les six ans le jour des municipales. Bon d'un autre coté, un peuple capable de réélire un Houbron dès le premier tour, je ne sais pas s'il serait très raisonnable de lui demander son avis plus souvent ?
Vous allez me rétorquer que le bon et gentil Pascal a depuis le 23 mars la légitimité démocratique pour faire ce qu'il veut à (de) Bihorel, c'est à dire tout et (surtout) n'importe quoi et vous aurez raison. François Hollande aussi a reçu la légitimité des urnes en 2012, on sait ce qu'il en est aujourd'hui...

Dans un précédent billet, je faisais le parallèle entre les deux personnages et encore n'avais-je point vu la photographie officielle du maire 2, redevenu maire 1. Franchement, jusque dans la posture, Hollande et Houbron sont semblables. Je m'arrête un instant sur notre édile local pour vous faire remarquer que sur la photo, il a les pompons un peu voyants et pas très au centre. Mais peut être me direz vous que c'est à force de faire de la politique qu'il les a en or ! Enfin ce qui me plait, c'est l'attitude méprisante d'Alfred qui lui tourne le dos. Dans le freluquet, jamais Alfred ne reconnaitra l'un des siens.

Revenons-en aux similitudes entre votre François et votre Pascal. Sur le plan des personnalités, si la métaphore culinaire associait Fanfan la teinture à un "Flanby", personnellement j'associerais le freluquet à un plat de brocolis cuits à l'Evian ou tout autre plat insipide que l'on remarque tout juste dans son assiette, si ce n'est pour faire la grimace.
Politiquement, les deux bénéficient des mêmes soutiens. Houbron revendiquait celui du Modem, parti de François Bayrou, personnage qui s'il vous en souvient, soutint Hollande en 2012. Mardi, également, lors du vote "consultatif" du parlement sur le plan Valls, l'udi (parti d'houbron) s'est contentée de s'abstenir, permettant ainsi au dit plan d'être approuvé. Enfin au parlement européen, députés UDI et PS votent à 80% les mêmes textes. C'est dire à quel point nous avons affaire là, à des représentants du même ventre mou de la politique française avec une couche de cellulite en plus pour l'UDI, cette sorte de momie de ce que fut jadis le parti radical sous la IVème république avec le succès que l'on connait...
Si Hollande s'efforce chaque jour avec sa politique (ou son absence) de rabaisser la France toujours un peu plus au rang d'une sous-préfecture dans le monde du 21ème siècle, on peut sans craindre de se tromper être certain que Bihorel lors du troisième mandat d'Houbron va continuer de perdre sa personnalité et s'enfoncer encore un peu plus dans l'anonymat de la future métropole.

Il est dans l'air du temps de faire le parallèle entre notre époque et les années 1780 pré-révolutionnaires, mais ne serait-il pas plus judicieux de le faire entre mai 2014 et mai 1940 ? 
En effet, Houbron et Hollande ne sont-ils pas semblables à ces généraux français qui au mois de mai 1940 furent responsables de la débâcle et faillirent mener à la disparition totale et définitive de la France qui ne dût son salut qu'au Général de Gaulle et ne nous y trompons pas, mes chers Compatriotes, à une toute petite poignée de Français pour la plupart (au début) de "droite extrême", contrairement à la légende entretenue.

Alors, même s'il viendra, j'en suis persuadé, je crois que le sursaut local ou national, ce n'est pas (encore) pour maintenant. Mais la question qui se pose dores et déjà, est de savoir s'il se fera avec, sans ou même contre les veaux ?

CD