"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 22 septembre 2015

Poursuivi pour « provocation à la haine », Eric Zemmour a été relaxé


selon le site de Valeurs Actuelles
 
Non coupable. Poursuivi pour « provocation à la haine » et « diffamation raciale » pour des propos tenus sur RTL en mai 2014, Eric Zemmour a été relaxé ce mardi par le tribunal correctionnel de Paris qui a estimé que ces déclarations ne visaient pas des communautés dans leur ensemble.
« Je ne suis pas assistante sociale, mon métier n’est pas de savoir si je vais faire de la peine à untel ou untel. Mon métier, c’est dire la vérité » a déclaré Eric Zemmour, lors de son audience devant le parquet de Paris le 24 juin dernier.
5 000 euros avait été requis contre Eric Zemmour pour avoir stigmatisé les populations immigrées
Le journaliste et écrivain était poursuivi pour « provocation à la haine » et « diffamation raciale » pour avoir déclaré sur RTL le 6 mai 2014 que « Les Normands, les Huns, les Arabes, les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacés par les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent. »
Des propos jugés « sans nuances » par le procureur de Paris, qui « stigmatisent » les populations immigrées. Le parquet avait alors requis 5 000 euros d’amende pour le journaliste, ainsi que 3 000 euros d’amende avec sursis pour RTL, poursuivie pour la diffusion de la chronique d’Eric Zemmour.
Des propos qui ne visaient pas l’ensemble des communautés selon le tribunal correctionnel
Le journaliste s’était pourtant défendu en expliquant avoir basé ses propos sur des témoignages et avait mis en avant sa liberté d’expression : « si on ne fait pas ça, on ne peut plus travailler » avait argué le polémiste qui estimait être victime d’un « procès profondément politique ».
Le tribunal correctionnel de Paris a pourtant estimé ce mardi 22 septembre qu’il n’y avait pas de stigmatisation à proprement parler : « aussi excessifs, choquants ou provocants que ces propos puissent paraître », ils ne faisaient référence « qu’à une fraction des communautés visées et non à celles-ci dans leur ensemble ». L’avocat d’Eric Zemmour a indiqué n’avoir pas douté de cette relaxe, estimant que les poursuites « n’étaient pas juridiquement fondées ».

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