"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

jeudi 29 décembre 2016

A Bihorel, les uns sur les autres


Rappelez-vous, mes chers compatriotes, c'était en janvier dernier, notre maire pour tous "souhaitait" ses meilleurs vœux et promettait que 2016 serait l'année de l'urbanisation. Pour une fois, il tint sa promesse et depuis les immeubles poussent comme des champignons, souvent au grand dam du voisinage. 
Promiscuité, perspectives défigurées, ensoleillement diminué, nuisances augmentées, balcons surplombant les jardins, bref  l'on est moins bien chez nous à Bihorel et surtout de plus en plus les uns sur les autres. 
C'est actuellement dans l'indifférence générale des habitants que la métropole et ses technocrates nous concoctent un plan d'urbanisation qui sera applicable sur l'ensemble des communes, plan, qui de l'aveu même de Gilbert Renard, risque de défigurer notre cadre de vie pour de bon. 
Le maire de Bihorel, lui ne semble pas s'en inquiéter, on peut même penser qu'il se réjouit déjà des nouvelles possibilités à construire plus haut, plus grand, plus dense qu'apporterait le plan d'urbanisation de la métropole. De quoi réactiver quelques projets mis momentanément en sommeil...
 


Vieux Bihorel, balcon avec vue sur jardin..des autres.

vendredi 23 décembre 2016

Bihorel: la féerie de Noël

erie de Noël à Bihorel

Ah, mes chers Compatriotes, qui n'a pas vécu la féerie de Noël à Bihorel, n'a rien vu ! Effectivement, il n'y a rien à voir et cela dans aucun des trois quartiers. Pas de jaloux, nous sommes tous logés à la même enseigne, même si rue Joseph Roy (vieux Bihorel), la carotte rouge clignotante du tabac le "Cyrano" met bien involontairement un peu de couleur dans ce quartier, en ces fêtes de Noël.
Pour le reste, la décoration "raisonnable et durable" (LED blanc et bleu) en quantité restreinte choisie par la majorité municipale donne un petit air d'entrepôt de glaces "Miko" à notre commune. 
Bien sûr, pas de sapin décoré et illuminé comme autrefois devant l'Hôtel de ville, encore moins évidemment de crèche. Le maire se dit "humaniste et chrétien", mais bon, pas trop quand même. Il ne faudrait pas stigmatiser et il s'agit en bon centriste de rester "laïc" et "républicain". Là encore, le discours tiédasse de la pensée dominante et l'effacement voulu de notre identité, de nos traditions et de notre culture sont bien respectés. D'ailleurs, vous aurez remarqué comme moi, la neutralité des motifs des quelques rares guirlandes qui glacent nos rues, neutralité qui n'est pas sans rappeler l'absence de référence culturelle des billets et pièces de monnaie de l'euro...

La "vraie" féerie de Noël à Bihorel, vous la trouverez, mes chers Compatriotes, chez Super U. Il vous suffira de passer la porte et à la vue de l'empilement des palettes de chocolats, foie gras, saumon et autres promotions en tout genre, vous constaterez que oui, nous sommes bien en période de fêtes de fin d'année (Noël étant devenu un gros mot qu'il convient de bannir de nos "éléments de langage"). 
Mais après tout, n'est-ce pas ce que désire la majorité de nos contemporains durant cette grande quinzaine commerciale de fin d'année; craquer son treizième mois en écran plat, console, mobile 5G et "s'en fourrer jusque là" ? Alors, effectivement, dans cette perspective, la décoration de nos rues suffit amplement en quantité et qualité.

Pour les autres, les nostalgiques et irréductibles de la fête de la Nativité, pour nous les catholiques pratiquants, enfants de la France fille ainée de l’Église, nous avons les quatre églises de la paroisse Notre Dame des Nations qui nous attendent et leur dynamique Prêtre, François Xavier Henry qui, entre autres, nous donne rendez-vous le matin du 25 décembre à 07H30 pour la messe de l'Aurore dans le silence et le recueillement de l'église Saint Jean Eudes, loin des pharisiens et des marchands du temple.
CD

le programme complet ici

mercredi 21 décembre 2016

Impôts locaux : les regroupements de communes font grimper l'addition

Le Figaro économie

Selon les données inédites consolidées par Le Figaro et concernant les 295 villes métropolitaines de plus de 10.000 habitants ayant vu leur taxe d'habitation augmenter, un tiers le doit exclusivement aux intercommunalités.
Depuis 2013, de nombreuses villes se sont rapprochées dans le cadre des nouvelles intercommunalités. Ces mouvements ne sont pas sans incidence sur les contribuables locaux, les groupements ayant depuis cinq ans la main sur une partie de la taxe d'habitation (et parfois sur une fraction de la taxe foncière). Or, qui dit fusion ou création d'intercommunalités dit alignement de la fiscalité locale pour les communes qui s'unissent. Une convergence à la hausse pour nombre de collectivités




mardi 20 décembre 2016

BERLIN



Attentat de Berlin

"Le profil du suspect:

Selon les informations recueillies par les médias allemands, l’individu de 23 ans serait d’origine pakistanaise même s’il se serait présenté comme Afghan. Les enquêteurs supposent qu’il utilise de fausses identités. Il serait entré en Allemagne par Passau, en Bavière, le 31 décembre 2015. Cette ville à la frontière autrichienne avait été l’un des principaux points de passage pour le flux des demandeurs d’asile. Les contrôles de sécurité étaient inexistants, compte tenu de la foule qui se pressait alors à la frontière."
Le Figaro, 20 décembre 2016


 

jeudi 15 décembre 2016

SDF




"L’abomination des SDF morts de froid dans la rue apparaît maintenant dans toute son horreur. Rien n’était plus facile que de l’empêcher."  Renaud Camus à propos de la mobilisation de l’État socialiste pour reloger les clandestins de la jungle de Calais et de son indifférence concernant les SDF de souche depuis des décennies.



mercredi 14 décembre 2016

2017...A quoi bon ?



“Aux hommes de la fin du XIXe siècle, la Décadence romaine apparaissait sous l'aspect de patriciens couronnés de roses s'appuyant du coude sur des coussins ou de belles filles, ou encore, comme les a rêvés Verlaine, composant des acrostiches indolents en regardant passer les grands barbares blancs. Nous sommes mieux renseignés sur la manière dont une civilisation finit par finir : ce n'est pas par des abus, des vices ou des crimes qui sont de tous temps, mais par ce gigantisme qui n'est que la contre-façon malsaine d'une croissance, ce gaspillage qui fait croire à l'existence de richesses qu'on n'a déjà plus, cette pléthore si vite remplacée par la disette à la moindre crise, ces divertissements ménagés d'en haut, cette atmosphère d'inertie et de panique, d'autoritarisme et d'anarchie, ces réaffirmations pompeuses d'un grand passé au milieu de l'actuelle médiocrité et du présent désordre, ces réformes qui ne sont que des palliatifs et ces accès de vertu qui ne se manifestent que par des purges, ce goût du sensationnel qui finit par faire triompher la politique du pire, ces quelques hommes de génie mal secondés perdus dans la foule des grossiers habiles, des fous violent, des honnêtes gens maladroits et des faibles sages.”

Marguerite Yourcenar, Sous bénéfice d'inventaire .


 

vendredi 9 décembre 2016

Kirk Douglas



Les sentiers de la gloire, Règlements de comptes à OK Coral, Spartacus...
Le parfum d'une "dernière séance" sur FR3, d'un poste télévision Clarville en noir et blanc dans une chambre au dernier étage de la maison de mes parents. De péplums au cinéma le Voltaire, le Chartreux ou bien au Trianon. Vieux souvenirs du monde d'un gamin des seventies qui vogue vers la fin de sa sixième décennie. 

Kirk Douglas, centenaire aujourd'hui. Le Noble Art et le Scotch semblent être gages de longévité. 
Ça tombe bien...

CD

 

samedi 3 décembre 2016

L'accueil de la vie


L'avortement n'est certainement pas un sujet qu'il se doit de traiter de manière idéologique. C'est pourtant ce que la gauche s'est employée à faire cette semaine en votant une loi liberticide concernant les sites internet qui proposent une alternative à l'avortement que J.F. Poisson nomme "l'accueil de la vie".
L'occasion de relire cet excellent texte de Marianne Durano, publié en janvier 2015

    Aujourd’hui, j’ai appelé le numéro vert du Planning Familial. Je suis enceinte de deux mois, une « grossesse non désirée », comme on dit. Que me propose-t-on ?
La réponse ne se fait pas attendre : tout d’abord, j’ai le choix. Le choix entre deux méthodes d’IVG, médicamenteuse, ou par aspiration. La seconde est « identique à la pose d’un  stérilet : sauf qu’au lieu de poser, on aspire ». Me voilà rassurée. Je demande s’il est possible de discuter avec des femmes qui ont vécu la même situation que moi. Bien sûr ! La dame me donne le numéro d’un autre Planning dans lequel des femmes qui vont avorter se réunissent afin d’en discuter, « et d’avorter ensemble ». Comme c’est convivial ! Remarquons dès l’abord qu’il s’agit de femmes qui vont avorter, et non de femmes qui en ont déjà fait l’expérience.
Je demande timidement : est-il possible d’avoir des témoignages de femmes qui ont choisi de garder leur enfant ? La réponse tombe immédiatement : non, il n’y en a pas. Pourquoi ? Parce que ces femmes-là ne ressentent pas le besoin de témoigner. Ah bon.
Au bout d’un moment, intriguée, la dame me demande : « Mais qu’est-ce qui vous gêne dans le fait d’avorter, puisqu’il n’y a pour vous aucun problème, ni légal ni médical, et que vous ne désirez pas cet enfant ? » Je mentionne timidement le fait que, quand même, c’est un futur bébé, ou au moins un petit être vivant. Vive réaction de l’autre côté : « Non, il faut vous sortir ça de la tête. (Tiens, ma liberté vient d’en prendre un coup). Nous au Planning, on pense que c’est pas un enfant tant qu’on ne désire pas poursuivre la grossesse. A partir du moment où on désire un enfant, alors ça devient un enfant. C’est pour ça  que nous parlons de cellule-œuf, et pas de fœtus, et encore moins de bébé. » Même embryon, c’est trop, apparemment.
la suite ICI




Téléthon piège à cons


Si vous n'êtes pas un Dupont-la-joie, avant de verser dans le compassionnel à la Drucker, regardez votre chien ou votre chat et lisez le Téléthon finance l'expérimentation animale

CD


vendredi 2 décembre 2016

Maitres censeur et autres nouveaux chiens de garde


Les maitres censeurs et autres nouveaux chiens de garde sont toujours aussi actifs. Deux ans à nous vendre du Juppé en baril que l'on n'aurait pas échangé contre deux de Sarkozy. Et maintenant, leur nouvelle tête de gondole va être Macron, ce moderne, pâle copie conforme d'un Lecanuet aux belles dents aiguisées comme celles d'une vieille poule.

Combien est inintéressant, ce politique Circus (le microcosme, cher à Raymond Barre) petit entre soi médiaco-politicard. Valls va-t-il y aller ? Le président Pas de Bol se consacrer à son scooter et gâter Julie (ou l'inverse) ? Bayrou le ou de secours de la gauche ? 
Devant qui les centristes UDI vont-ils se pencher pour ramasser la savonnette ? Macron ou Fillon ? 

Autant de questions existentielles dont se contrefiche l'ouvrier parisien (ou le paysan de Margeride) quand il a fini le turbin, payé le proprio, le percepteur, la boulangère et même plus un radis pour aller danser à Joinville-le-Pont, chez Gégène ou chez René le Prince du piano à bretelles à Javols. Je connais une fille de la Marine, qui pendant ce temps là, bat la mesure.

"Pour distraire le peuple pendant qu'ils l'exploitent, les despotismes idiots choisissent les jeux du cirque, tandis que le despotisme astucieux préfère les jeux électoraux" disait Nicolas Gomez Dàvila.

CD