"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

samedi 3 décembre 2016

L'accueil de la vie


L'avortement n'est certainement pas un sujet qu'il se doit de traiter de manière idéologique. C'est pourtant ce que la gauche s'est employée à faire cette semaine en votant une loi liberticide concernant les sites internet qui proposent une alternative à l'avortement que J.F. Poisson nomme "l'accueil de la vie".
L'occasion de relire cet excellent texte de Marianne Durano, publié en janvier 2015

    Aujourd’hui, j’ai appelé le numéro vert du Planning Familial. Je suis enceinte de deux mois, une « grossesse non désirée », comme on dit. Que me propose-t-on ?
La réponse ne se fait pas attendre : tout d’abord, j’ai le choix. Le choix entre deux méthodes d’IVG, médicamenteuse, ou par aspiration. La seconde est « identique à la pose d’un  stérilet : sauf qu’au lieu de poser, on aspire ». Me voilà rassurée. Je demande s’il est possible de discuter avec des femmes qui ont vécu la même situation que moi. Bien sûr ! La dame me donne le numéro d’un autre Planning dans lequel des femmes qui vont avorter se réunissent afin d’en discuter, « et d’avorter ensemble ». Comme c’est convivial ! Remarquons dès l’abord qu’il s’agit de femmes qui vont avorter, et non de femmes qui en ont déjà fait l’expérience.
Je demande timidement : est-il possible d’avoir des témoignages de femmes qui ont choisi de garder leur enfant ? La réponse tombe immédiatement : non, il n’y en a pas. Pourquoi ? Parce que ces femmes-là ne ressentent pas le besoin de témoigner. Ah bon.
Au bout d’un moment, intriguée, la dame me demande : « Mais qu’est-ce qui vous gêne dans le fait d’avorter, puisqu’il n’y a pour vous aucun problème, ni légal ni médical, et que vous ne désirez pas cet enfant ? » Je mentionne timidement le fait que, quand même, c’est un futur bébé, ou au moins un petit être vivant. Vive réaction de l’autre côté : « Non, il faut vous sortir ça de la tête. (Tiens, ma liberté vient d’en prendre un coup). Nous au Planning, on pense que c’est pas un enfant tant qu’on ne désire pas poursuivre la grossesse. A partir du moment où on désire un enfant, alors ça devient un enfant. C’est pour ça  que nous parlons de cellule-œuf, et pas de fœtus, et encore moins de bébé. » Même embryon, c’est trop, apparemment.
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