"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

dimanche 31 décembre 2017

Verres 2018



Ce soir, oubliez le mot "sobriété" mais portez à vos lèvres chaque verre avec élégance jusqu'à l'ivresse et gardez-vous de l'ivrognerie. 
Pour moi, ce sera Champagne millésimé de chez Hatton suivi par les Monts Damnés 2005 de François Cotat avant un Vieux Télégraphe 1990 puis changement d'année en compagnie d'un Tesseron Lot N°76. 
Il sera alors temps d'aller dormir, car un Meursault Les Perrières 1999 et une Vosne Romanée Les Petits Monts 1996, nous attendent demain midi. Mes chers Compatriotes, ne sommes-nous pas entre gens de bonne compagnie ?

Je vous souhaite un bon passage vers 2018.

Constantin






Ils nous ont quittés en 2017



Heureusement, il nous reste Jamel Debbouze, Omar Sy, Danièle Obono, Houria Bouteldja ...





samedi 30 décembre 2017

Samedi soir




Une chanson très "macronnième" pour clore cette année 2017, cela va de soi !

Et oui, mes chers Compatriotes, les médias et leurs régiments de cire-pompes voudraient bien nous faire reprendre en chœur ce "tout va très bien Madame la Marquise" depuis l'élection de mai, sorte d'ode à votre bon Président, mais comme le dit la chanson, "il faut bien que l'on vous dise, que l'on déplore un tout petit rien".
Dette de la France en constante augmentation, chômage de masse, crise culturelle et identitaire, immigration, islamisation du pays, grand remplacement. Oui des tout petits riens...
Certes, l'artiste est doué, bon ventriloque du Cnpf, des banques et de la commission européenne, mais il n'est pas de tube dont on ne finit par se lasser.  

CD




dimanche 24 décembre 2017

«Noël, une nuit si particulière»



par l'abbé Pierre-Hervé Grosjean



Cette nuit est particulière, si riche en contrastes. Ténèbres et lumière cohabitent, semblent même s'affronter!
Ténèbres de la violence d'abord. Ce soir encore, partout dans le monde, tant d'innocents sont victimes de la folie des hommes. Ici même, les soldats en armes devant nos églises nous rappellent que nous sommes en guerre. Qui l'aurait imaginé il y a à peine dix ans? Comment ne pas nous sentir plus proches des chrétiens persécutés qui, cette nuit encore, risquent vraiment leur vie ou leur liberté pour pratiquer leur Foi, en Orient ou ailleurs?
Le poids du deuil se fait également lourd car nos défunts nous manquent. Leur place vide sur le banc de l'église, à la table de fête, ravive en nous la douleur de la séparation. L'ombre de la maladie en inquiète beaucoup, sans oublier ceux qui - sur leur lit d'hôpital ou dans la rue - trouvent cette nuit si longue!
Les ténèbres ne sont pas qu'extérieures. Beaucoup connaissent l'épreuve du doute, les blessures de l'amour, la solitude ou les espoirs déçus, les soucis du travail, la précarité ou l'inquiétude pour l'avenir, les pardons si difficiles à donner, le dialogue compliqué à renouer, le temps qui manque pour l'essentiel, la fatigue ou la culpabilité, les séparations qu'on aurait voulu éviter, les conflits en famille… Nos cœurs sont partagés et inquiets, même si cette nuit nous essayons de le cacher.
 
Et pourtant… ( la suite ICI )



samedi 23 décembre 2017

Samedi soir




Ivan Rebroff, chante "Mon beau sapin"



 

«Mais qui en veut au mâle blanc, occidental et hétérosexuel ?»





Par Eric Zemmour, le Figaro  22/12/2017 

CHRONIQUE - On pourrait accuser Internet de tous les maux, mais on refuserait de voir la stratégie délibérée des groupuscules féministes, gays, antiracistes qui sont tous alliés contre leur ennemi commun : le mâle blanc hétérosexuel.

Avis aux éternels potaches. Aux rois de la blague de mauvais goût. Aux empereurs du jeu de mots débile. Ils sont sous surveillance. Leur vie est en danger. Leur destin peut basculer pour une parole de trop. C'est ce qui est arrivé au présentateur de l'émission de France 2 «Les Z'amours»: Tex. Depuis dix-sept ans, il avait eu souvent l'occasion de déployer son humour lourdingue, un peu niais, jamais subtil. Et puis, soudain, la vanne de trop. Qui frappe là où il ne faut pas: «Que dit-on à une femme qui a deux yeux au beurre noir? Rien. On lui a déjà dit.» À ces mots, les réseaux sociaux s'agitent. La secrétaire d'État à l'Égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, alerte le CSA. La délation d'État est à l'œuvre dans la foulée de «#balancetonporc». Tex finit par être renvoyé par la chaîne publique! On pourrait multiplier à loisir les anecdotes similaires qui attestent de cette ambiance de «chasse aux sorcières»: le footballeur Antoine Griezmann qui doit s'excuser parce qu'il s'est grimé en Noir pour imiter un joueur de basket américain. Ou une Miss France insultée et traitée de raciste parce qu'elle ose parler de la «crinière de lionne» d'une autre Miss France, venue de Guadeloupe.

On pourrait considérer tous ces micro-événements avec dédain et mépris. On pourrait accuser internet de tous les maux. On passerait à côté de l'essentiel. On refuserait de voir en face une stratégie délibérée, longuement mûrie, et qui arrive à maturité aujourd'hui. Des groupuscules féministes, gays, antiracistes, chacun suivant ses objectifs propres, mais qui sont tous alliés contre leur ennemi commun: le mâle blanc hétérosexuel. Qui ont une inspiration philosophique commune venue de la fameuse «French Theory», théorie de la déconstruction passée par les campus américains depuis les années 1960 et transformée là-bas en «politiquement correct» médiatique et judiciaire.

Ils jouent aux faibles mais sont les vrais puissants. L'État est de leur côté. La machine judiciaire est à leur service. Les médias de gauche les soutiennent. Au nom du droit des minorités et du respect des éternelles victimes - femmes, homosexuels, minorités «racisées» -, ces militants veulent effacer toute expression culturelle de l'Occident. Leurs méthodes peuvent changer, leur objectif reste le même. Ils transforment les femmes savantes de Molière en un brûlot féministe. Ils accusent Michel Audiard d'avoir été collabo. Ils auraient censuré les chansons de Brassens ou de Brel (pour homophobie ou misogynie). Ils accusent la grammaire d'entretenir les inégalités entre hommes et femmes. Ils ne laissent rien passer, pas la moindre petite blague, pas la moindre expression. Ils ont fait leur une vulgate marxienne mâtinée de gramscisme: la culture est, pour eux, le reflet des rapports de force dans la société. La culture de l'homme blanc hétérosexuel, même dans son humour le plus anodin, est oppressive par essence ; elle doit donc être délégitimée, ostracisée, diabolisée. Pour être éradiquée. Avant d'être remplacée. «On ne détruit réellement que ce qu'on remplace», disait Danton.




mercredi 20 décembre 2017

Géographie de l'instant



"Être né sur la paille, avoir échappé à Hérode et finir sur une croix, tout ça pour que le 24 décembre, les foules hystériques se battent devant les vitrines, obsédées par cette question: faudra-t-il ouvrir les magasins le dimanche au cas où l'on aurait pas eu le temps de remplir les hottes de Noël ras-la gueule ? " 

Sylvain Tesson, Géographie de l'instant



 

dimanche 17 décembre 2017

Bihorel crépuscule



Écrire sur Bihorel après toutes ces années, mes chers Compatriotes, relève quasiment du sacerdoce. Tenez, prenons l'actualité bihorellaise dans la presse de ces derniers jours, de quoi est-elle constituée ? Un article sur les camions qui traversent Bihorel et un autre sur le prolongement (ad vitam æternam ?) de la fermeture de la piscine. Que du neuf et du sensationnel...

Les camions continuent donc (qui en eut douté ?) (lire l'article) à se contrefoutre de l'arrêté préfectoral leur interdisant de traverser notre commune. J'ai écrit ici à maintes reprises à peu près tout sur le sujet. Que puis-je ajouter si ce n'est que le maire est une trompette qui a fait beaucoup trop de bruit autour de cet arrêté, histoire de faire sa "com" et que l'on ne peut s'empêcher de sourire en voyant abandonnée contre le mur du cimetière la banderole que brandissait le groupuscule de la majorité municipale, un soir d'été, en écoutant le maire qui prenant un air très pénétré expliquait devant micros et caméras combien il partageait la souffrance des riverains...


Les habitants eux, continuent de subir les nuisances et ont créé une page facebook (cliquer ici)

Autre sujet récurant, la piscine Transat fermée et transformée en bac à sable depuis bientôt dix huit mois ( Bihorel la piscine pas près de rouvrir ), faute pour Bihorel & Bois Guillaume d'avoir les moyens de financer les mises aux normes et autres rénovations nécessaires. Enfin, c'est ce que notre bon maitre pleurnichait jusqu'à une date récente, maintenant il affirme que même si Bihorel trouvait les financements pour effectuer les travaux, la commune n'a plus aujourd'hui les moyens de payer les frais de fonctionnements (300.000 euros/an)...Bihorel et Bois Guillaume réunis n'auraient donc pas les moyens de faire fonctionner une piscine alors que la toute proche commune de Déville les Rouen va en construire une nouvelle ! Renard et son Milou se payeraient-ils notre tête ? Allons, allons, ce n'est pas du tout dans leurs habitudes...

Mais lorsque l'actualité bihorellaise est ennuyeuse, on peut toujours compter sur notre petit Marquis pour la rendre plus palpitante. Sa nouvelle idée n'est autre que la vente et la destruction du presbytère de Notre Dame des Anges et des 8.000 mètres carrés de terrain attenant, propriété de la commune, tout cela à un promoteur qui se propose de le remplacer par un énième cube en béton dont l'audace architecturale nous laissera ébahis et qui embellira la place de l'église...

Affaire à suivre cette semaine, puisqu'il en sera discuté lors du prochain conseil municipal (jeudi 21 décembre à 19H, lieu habituel), mais n'en doutons pas, mes chers Compatriotes, le dossier a déjà été bouclé dans le bureau du maire, comme à l’accoutumée.

Enfin, lors de ce conseil, sera officialisée la révolution de palais causée au sein de l'opposition municipale par la démission de Benoit Pétel qui laisse sa place à une toute nouvelle conseillère municipale dont je vous laisse découvrir le nom dans la presse locale...

CD





samedi 16 décembre 2017

Samedi soir



En forme de clin d’œil à Jean d'Ormesson qui dans son roman "Voyez comme on danse" paru en 2001, fait dire à l'un des personnages ce mot d’Émile Cioran: 
"vous savez, Bach a fait beaucoup pour Dieu".

Voici donc:
 le Choral du veilleur (celui qui veille en attendant la venue de celui qui vient, temps de "l'Avent").






samedi 9 décembre 2017

Samedi soir



Évidemment, il doit bien rester une poignée de puristes qui vous diraient que le rock n' roll en France au début des années soixante, ce n'était pas Johnny Hallyday mais Vince Taylor. Querelle vieille de plus d'un demi siècle et qui aujourd'hui n'a plus lieu d'être, tellement l’icône "Johnny" dépasse le chanteur Johnny Hallyday.

La France sans Johnny, c'est la France sans le Concorde, sans la Citroën DS 21, sans le paquebot France. Ce n'est plus tout à fait la même France. Comme monstres sacrés, il nous reste encore Alain Delon, Jean Paul Belmondo et Brigitte Bardot. Après eux, plus rien. La France est une sous-préfecture et c'est Macron qui porte le bicorne.


Enfin, je reprendrai ici la phrase d'un twittos :

"C’est quoi une icône Française papa? C’est un homme qui peut afficher sa croix et que les médias et la gauche ferment leur gueule."

CD




mardi 5 décembre 2017

" Jean d'O "



" Il n'y a qu'un choix, en fin de compte, et tout se joue dans ce choix : entre le néant travaillé par le hasard et Dieu."  ( Comme un chant d'espérance )


" J'ai peur de mourir pendant son quinquennat ! La pensée que Hollande puisse me rendre hommage me terrifie ! ".





dimanche 3 décembre 2017

Du néo-feminisme



C'était une fille très spirituelle. Il y avait beaucoup de choses qu'on ne pouvait pas lui enlever, sa gaieté, son humour, sa culotte.
 
Pierre Desproges 
 





mardi 28 novembre 2017

De l'esclavage des Blancs



Chanson de pirates

Nous emmenions en esclavage
Cent chrétiens, pêcheurs de corail ;
Nous recrutions pour le sérail
Dans tous les moûtiers du rivage.
En mer, les hardis écumeurs !
Nous allions de Fez à Catane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

On signale un couvent à terre.
Nous jetons l'ancre près du bord.
A nos yeux s'offre tout d'abord
Une fille du monastère.
Prés des flots, sourde à leurs rumeurs,
Elle dormait sous un platane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

- La belle fille, il faut vous taire,
Il faut nous suivre. Il fait bon vent.
Ce n'est que changer de couvent.
Le harem vaut le monastère.
Sa hautesse aime les primeurs,
Nous vous ferons mahométane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

Elle veut fuir vers sa chapelle.
- Osez-vous bien, fils de Satan ?
- Nous osons, dit le capitan.
Elle pleure, supplie, appelle.
Malgré sa plainte et ses clameurs,
On l'emporta dans la tartane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

Plus belle encor dans sa tristesse,
Ses yeux étaient deux talismans.
Elle valait mille tomans ;
On la vendit à sa hautesse.
Elle eut beau dire : Je me meurs !
De nonne elle devint sultane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.


Victor HUGO 


 

vendredi 24 novembre 2017

Black Friday





« C'est l'argent qui vous oblige à vivre comme tout le monde, qui vous pousse sur les chemins battus, dans les endroits courus, parmi les mêmes gens qu'on n'a pas choisis. J'aime les sentiers que j'invente, les relations inutiles, les choses sans renommée, et tout ce qui ne vaut que pour moi. »
                                                                                                          Jacques Chardonne





jeudi 23 novembre 2017

"La méthode Fabius"



C'est parfois dans notre très désuet quotidien régional que l'on trouve les meilleures histoires drôles. Ainsi dans son édition du vendredi 17 novembre, pouvait-on y consulter un article intitulé "La méthode Fabius passe mal" dans lequel on nous expliquait que la droite en carton pâte qui siège à la métropole, s'offusquait des méthodes de communication et dénonçait "un déficit de démocratie" au sein de cette assemblée qui n'était pas sans rappeler les méthodes de Laurent Fabius.

Il est assez gondolant de lire que Gilbert Renard parle au sujet de Frédéric Sanchez "d'un président qui n'écoute personne à part sa garde rapprochée". C'est vrai, ce n'est pas du tout le style du maire de Bois Guillaume pas plus d'ailleurs que celui de son Milou à Bihorel. Avec eux, respect scrupuleux de la démocratie, concertation permanente avec les élus de l'opposition et pas question que les décisions se prennent dans le bureau du maire, demandez donc à Benoit Pétel ou à Jean-Claude Ravenel, ils vous le confirmeront...
Il  trouve "agaçant" notre petit Pascal d'être dans la "minorité" et de compter pour du beurre face à un autocrate. Moi, je trouve que cela lui fait les pieds et lorsqu'il s'agit de s'entendre avec Sanchez pour élaborer un plan d'urbanisme métropolitain sur le dos des habitants dans lequel le maitre mot est "densification", il crie moins au déficit de communication, de concertation et de démocratie...

Mes chers Compatriotes, Houbron et Renard reprochant à Sanchez ses méthodes avec l'opposition, c'est un peu Mao Tsé Toung critiquant celles de Staline.
CD