"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 21 février 2017

Brêves de "MAG"



Mes chers compatriotes, j'ai longtemps hésité à vous parler de la livraison de janvier/février du " Mag" de Bihorel, mais j'ai pensé que notre maire pour tous serait très déçu si je ne le félicitais pas pour ses progrès syntaxiques puisque si en 2016, il nous "souhaitait ses meilleurs vœux", en 2017 , il corrige et nous les présente. Un sans faute dans un texte, certes d'une seule phrase, mais bon, ne faut-il pas toujours encourager les besogneux qui progressent grâce à leurs efforts ? 
Je suis persuadé qu'en 2018, il nous épatera en ajoutant au respect de la syntaxe, du"style".

J'aime bien la couverture du Mag. Ces images de synthèse nous présentent la vie future à Bihorel  comme dans "plus belle la vie". Cependant , il suffit de se remémorer celles qui nous vantaient le clapier construit place de l'église, pour être convaincu qu'il s'agit là d'images en "trompe l’œil", comme les peintures du même nom. Cela dit, si des couillons sont prêts à débourser 3.500 euros du m2 pour des cases "bas de plafond" avec des balcons bonzaïs, c'est leur problème.

Bien évidemment, le nouvel immeuble du chapitre sera lui aussi "innovant et écologique" puisqu'il sera doté d'un "jardin partagé d'herbes aromatiques" sans doute en vue de la prochaine dépénalisation du cannabis, favorisant ainsi la mixité sociale et l'intégration grâce aux échanges entre habitants du Chapitre et d'une partie de ceux du tout proche quartier des sapins, experts en commercialisation d'herbes aromatiques. 
Le nouveau clapier disposera également d'une salle de co-living (serait-ce un bistrot ?) et d'une salle de sport à partager. Avec un jardin aux herbes à partager, l'espace co-living à partager lui aussi et la salle de sport partagée, l'esprit "sharing" très prisé actuellement fait après Paris son entrée dans notre commune. D'ailleurs je trouve que l'on devrait baptiser cette nouvelle résidence "Bihorel made for sharing". C'est très tendance et puis le Prince Sanchez de la Métropole appréciera cette note parisienne qui le fera briller auprès de l'Anne lutécienne.

A la lecture du "Le Mag", j'ai bien failli féliciter une deuxième fois notre maire à tous, lorsque j'ai lu que Bihorel obtenait "le prix de la gestion différenciée". Et, oui mes chers Compatriotes, naïvement, j'ai cru un instant qu'Houbron s'était enfin décidé pour son troisième mandat à ne plus dilapider n'importe comment l'argent des contribuables que nous sommes et qu'il était récompensé pour sa gestion de notre commune en bon parent (père ou mère serait trop stigmatisant) de famille. Puis je me suis intéressé au qualificatif "différenciée" et à ma grande déception, je me suis aperçu qu'il ne s'agissait là que d'un gadget bobo concernant la tonte des espaces verts...

Décidément, les vœux ne réussissent pas aux élus de notre commune, enfin pas à tous. L'an passé, c'était Pascal Houbron qui se prenait les pieds dans la syntaxe et en 2017, voilà que c'est au tour de la tête de liste de "Tous unis pour Bihorel" de trébucher sur les accords.
Bon, Monsieur Traoré, puisque nous sommes entre nous et que personne ne lit ce blog, j'en profite pour vous dire que je sais bien qu'avec les pédagos depuis des années, certes, la grammaire s'est vue simplifiée, voire négociable depuis que "Ballot Belkacine" préside à sa destinée, mais tout de même, Monsieur Traoré, "une année qui s'annonce plein de promesse", ne serait-ce pas plutôt "pleine" et dans un cas comme dans l'autre de "promesses". 

Bon, allez on se retrouve pour le numéro de mars/avril...
CD






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