"A force de ne pas parler des choses, par élégance, on ne dit rien, et on l'a dans le cul !"

Louis Ferdinand Céline

mardi 28 novembre 2017

De l'esclavage des Blancs



Chanson de pirates

Nous emmenions en esclavage
Cent chrétiens, pêcheurs de corail ;
Nous recrutions pour le sérail
Dans tous les moûtiers du rivage.
En mer, les hardis écumeurs !
Nous allions de Fez à Catane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

On signale un couvent à terre.
Nous jetons l'ancre près du bord.
A nos yeux s'offre tout d'abord
Une fille du monastère.
Prés des flots, sourde à leurs rumeurs,
Elle dormait sous un platane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

- La belle fille, il faut vous taire,
Il faut nous suivre. Il fait bon vent.
Ce n'est que changer de couvent.
Le harem vaut le monastère.
Sa hautesse aime les primeurs,
Nous vous ferons mahométane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

Elle veut fuir vers sa chapelle.
- Osez-vous bien, fils de Satan ?
- Nous osons, dit le capitan.
Elle pleure, supplie, appelle.
Malgré sa plainte et ses clameurs,
On l'emporta dans la tartane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.

Plus belle encor dans sa tristesse,
Ses yeux étaient deux talismans.
Elle valait mille tomans ;
On la vendit à sa hautesse.
Elle eut beau dire : Je me meurs !
De nonne elle devint sultane...
Dans la galère capitane
Nous étions quatre-vingts rameurs.


Victor HUGO 


 

vendredi 24 novembre 2017

Black Friday





« C'est l'argent qui vous oblige à vivre comme tout le monde, qui vous pousse sur les chemins battus, dans les endroits courus, parmi les mêmes gens qu'on n'a pas choisis. J'aime les sentiers que j'invente, les relations inutiles, les choses sans renommée, et tout ce qui ne vaut que pour moi. »
                                                                                                          Jacques Chardonne





jeudi 23 novembre 2017

"La méthode Fabius"



C'est parfois dans notre très désuet quotidien régional que l'on trouve les meilleures histoires drôles. Ainsi dans son édition du vendredi 17 novembre, pouvait-on y consulter un article intitulé "La méthode Fabius passe mal" dans lequel on nous expliquait que la droite en carton pâte qui siège à la métropole, s'offusquait des méthodes de communication et dénonçait "un déficit de démocratie" au sein de cette assemblée qui n'était pas sans rappeler les méthodes de Laurent Fabius.

Il est assez gondolant de lire que Gilbert Renard parle au sujet de Frédéric Sanchez "d'un président qui n'écoute personne à part sa garde rapprochée". C'est vrai, ce n'est pas du tout le style du maire de Bois Guillaume pas plus d'ailleurs que celui de son Milou à Bihorel. Avec eux, respect scrupuleux de la démocratie, concertation permanente avec les élus de l'opposition et pas question que les décisions se prennent dans le bureau du maire, demandez donc à Benoit Pétel ou à Jean-Claude Ravenel, ils vous le confirmeront...
Il  trouve "agaçant" notre petit Pascal d'être dans la "minorité" et de compter pour du beurre face à un autocrate. Moi, je trouve que cela lui fait les pieds et lorsqu'il s'agit de s'entendre avec Sanchez pour élaborer un plan d'urbanisme métropolitain sur le dos des habitants dans lequel le maitre mot est "densification", il crie moins au déficit de communication, de concertation et de démocratie...

Mes chers Compatriotes, Houbron et Renard reprochant à Sanchez ses méthodes avec l'opposition, c'est un peu Mao Tsé Toung critiquant celles de Staline.
CD











mercredi 15 novembre 2017

L'édito de Riss dans Charlie Hebdo du 15/11/2017


"si l'islamo-gauchisme avait un nom, il s'appellerait Plenel et si l'honneur de la gauche avait un prénom, on l'appellerait Charlie".

Gilles William Goldnadel







mardi 14 novembre 2017


Fier d’être Français   
(lettre d’un soldat juif à son général)                                                                                                                                                                                                                                                                                  


Le 6 septembre 1917

         Mon Général,

Je me suis permis de demander à passer dans l’infanterie pour des motifs d’ordre personnel. Mon cas est en effet assez différent de celui de la plupart des combattants.
Je fais partie d’une famille israélite, naturalisée française, il y a un siècle à peine. Mes aïeux, en acceptant l’hospitalité de la France, ont contracté envers elle une dette sévère ; j’ai donc un double devoir à accomplir : celui de Français d’abord ; celui de nouveau Français ensuite.  C’est pourquoi je considère que ma place est là où les risques sont les plus nombreux.
Lorsque je me suis engagé, à 17 ans, j’ai demandé à être artilleur sur la prière de mes parents et les conseils de mes amis qui servaient dans l’artillerie. Les «appelés» de la classe 1918 seront sans doute envoyés prochainement aux tranchées. Je désire les y devancer.
Je veux après la guerre, si mon étoile me préserve, avoir la satisfaction d’avoir fait mon devoir, et le maximum de mon devoir. Je veux que personne ne puisse me contester le titre de Français, de vrai et bon Français.
Je veux, si je meurs, que ma famille puisse se réclamer de moi et que jamais qui que ce soit ne puisse lui  reprocher ses origines ou ses parentés étrangères.
J’espère être physiquement capable d’endurer les souffrances du métier de fantassin et vous prie de croire, mon Général, que de toute mon âme et de tout mon cœur je suis décidé à servir la France le plus vaillamment possible.
Veuillez agréer, mon Général, l’assurance de mon profond respect et de mon entier dévouement.
                         


Henry LANGE

Henry Lange  fut tué le 10 septembre 1918 à la tête de sa section. Il avait vingt ans.
Paroles de poilus (lettres et carnets du front 1914-1918)  ed.  Folio 





 

lundi 13 novembre 2017

In memoriam




Victimes du laisser aller de la gauche et de la droite depuis quarante ans, de la démission des élites, du vivre-ensemble, des immigrationnistes, de la bien-pensance, des idiots utiles et des compagnons de route de l'islam, des collabos de l'islamisme, de la "ruguierisation" et la de "plenelisation" des esprits. Victimes du Coran et de l'islam.

Relire et inlassablement, transmettre l'avertissement que dès 2014, nous adressait l’archevêque de Mossoul, Mgr Amel Shimoun Nona.

« Notre souffrance est un prélude à ce que vous-mêmes, chrétiens européens et occidentaux, souffrirez dans un futur proche. S’il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n’est pas une chose certaine. L’Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. »
Ce texte devrait être enseigné dans toutes les écoles !

Et enfin, s'il est encore temps et il l'est, agir en conséquence. Après les commémorations, doit venir celui des décisions et de l'action. Commençons par interdire le retour de ceux qui ont fait sécession avec la France, en partant faire le "djihad" en Syrie, en Irak et où que ce soit.

CD 





samedi 11 novembre 2017

La guerre n'est jamais finie



Jour d'armistice. "La guerre est finie !" titraient les journaux et saluaient le carillonnement des milliers de cloches de nos églises, en ville comme dans les campagnes. 
Combien de discours de paix plus inspirés que ceux d'aujourd'hui, ont été prononcés dans l'après immédiat du 11 novembre 1918 ?  Qui ne se souvient du célèbre "plus jamais ça" au fameux "la Der des Ders" et pourtant nos grands-pères, enfin ceux qui survécurent à la grande guerre, repartirent vingt ans plus tard pour finir dans la poche de Dunkerque ou bloqués dans l'imprenable ligne Maginot, dans cette improbable débandade d'une armée française dépassée par l'armée du national-socialisme avant qu'à Londres ne se lève un Général qui ne renonçait jamais et qui incarna la France éternelle.
Puis ce fut contre le communisme en Indochine et après encore en Algérie juste avant l'équilibre de la terreur nucléaire qui nous protégea du socialisme soviétique. Aujourd'hui, nos soldats livrent un combat sans merci contre l'Islam conquérant qui vient au quotidien jusque dans nos campagnes, égorger nos filles et nos compagnes.
Ce matin, lors de la messe pour les morts pour la France en l'église Notre Dame des Anges à Bihorel, dans son excellente homélie, le père François Xavier Henry nous a rappelé que nous étions des héritiers, les héritiers de nos pères, de leur histoire et de cette terre au sens "Patria". Cet héritage nous devons le faire fructifier bien sûr, nous a-t-il dit, mais surtout, en évoquant Bihorel, la France et nos valeurs, faire en sorte qu'il y ait encore un héritage à transmettre dans vingt ou quarante ans. Comme moi, il n'était pas persuadé qu'il en sera ainsi...

Non, la guerre n'est pas finie et nous devons la poursuivre pour que vivent l'identité et l'âme française,  au nom du courage de tous les poilus et des soldats morts pour elles à travers les siècles jusqu'à nos jours. "La vida es lucha, y la paz solo un accidente" disait Franco. La vie est une lutte et la paix juste un accident. Cette fois, le Caudillo avait raison. Inlassablement, qu'ils soient de l'intérieur ou de l'extérieur, les ennemis de la France tentèrent et tenteront de la détruire pour ce qu'elle incarne. 

La guerre ne sera jamais finie.

CD  




 

mercredi 8 novembre 2017

Ni le jour, ni l'heure

CHU de Rouen, chambre 4352, janvier 2017

C'est parfois au bout de la nuit que votre vie ralentit car la mort cherche à vous attraper. Déjà, ce corps qui semble ne plus être tout à fait à vous, cette jambe, ce bras qui ne répondent plus, cette joue engourdie et cet œil gauche qui invente ses propres images.
Bientôt vous voilà dans un véhicule dont vous n'êtes pas le conducteur. Vous êtes allongé dans le sens inverse de la marche et vous observez, l'esprit déjà ailleurs, ce paysage connu mais juste entrevu aux travers des petites fenêtres et qui dans la nuit à intervalles réguliers, s'éclaire de bleu. Puis ce sont les néons d'un couloir qui défilent au dessus de vous. Vous les percevez mal, tout alentour prend des allures de kaléidoscope.
Vous entendez des bruits, on s'agite autour de vous, cela semble lointain et imprécis. Vous devriez être en panique mais bien au contraire, une extraordinaire douceur vous enveloppe et une grande sérénité habite votre âme. Ce que vous étiez, voici encore quelques heures n'existe plus. Vous êtes prêt. Vous attendez que quelque chose vienne vous chercher. Des anges peut-être ? Ou bien alors le vide ? Je ne me suis pas posé la question, confiant en la réponse...
Quelques heures passent et vous vous réveillez entouré d'êtres aimés qui vous veillent. Vous êtes resté dans l'anti-chambre, vous n'avez pas franchi la porte, la mort vous a accordé un répit, les prières de ceux qui vous aiment peut-être ?

Ce n'était ni le jour, ni l'heure (*), mais dorénavant vous savez à quoi ressemblera la dernière.

CD


(*) Mathieu 25 : 13